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PAUL DENIZOT HISTORIEN DART

Dans l'avant-propos à sa maîtrise d'histoire de l'art, Paul Denizot évoque brièvement les origines de son goût pour la peinture. Il mentionne avec reconnaissance la personnalité de Raphaël Mischkind, propriétaire de galerie à Lille et connaisseur éclairé qui lui a fait connaître G. Laporte, Gen-Paul et Edouard Pignon. Par la suite, la fréquentation des ventes publiques et la lecture régulière de la Gazette de l'Hôtel Drouot ont cultivé en lui le goût pour certains peintres contemporains, en particulier ceux doués du talent de coloriste.

Si son attirance pour l'art est née à Lille, c'est à Aix-en-Provence, où Paul Denizot enseigna ensuite, que cette forte inclination l'orienta presque tout naturellement vers la préparation assidue et l'obtention d'une licence d'histoire de l'art et d'archéologie. Tout en continuant à assumer ses responsabilités de professeur de civilisation britannique à la faculté d'Aix, il poursuivit ses études après la licence et prépara une maîtrise en histoire de l'art contemporain qu'il soutint brillamment en juin 1994. J'eus l'honneur de diriger sa recherche et fus très touché de la confiance qu'il voulut bien ainsi me témoigner. Outre l'histoire de l'art, deux autres points communs avaient contribué à nous rapprocher: notre formation d'angliciste et notre passage l'un et l'autre à l'université de Lille III, même si ce fut dans des départements différents. Mais c'est à titre d'ancien directeur de sa maîtrise, après avoir été l'un de ses enseignants d'histoire de l'art, que je veux ici rendre hommage à Paul Denizot.

Relisant non sans émotion le mémoire de Paul Denizot, j'y retrouve les qualités scientifiques dont j'avais pu être le témoin par ailleurs; mais plus fondamentalement, ce travail déploie une réflexion originale sur la peinture contemporaine dont je voudrais situer l'apport et les enjeux dans l'histoire de l'art récent.

Paul Denizot avait choisi d'étudier la peinture de Charles Lapicque (1898-1988), et plus spécialement l'incidence du séjour de trois ans que le peintre effectua à Venise dans les années 1950, d'où le titre de sa

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