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Problèmes théoriques de la traduction de la poésie russe en français

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Année 1968 47-1-4 pp. 123-128
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PROBLÈMES THÉORIQUES

DE LA TRADUCTION DE LA POÉSIE RUSSE EN FRANÇAIS

PAR

LÉON ROBEL

1.0. La théorie de la traduction est un de ces carrefours de la science du langage où les vérités aujourd'hui se rencontrent et se reconnaissent. La théorie de la traduction de la poésie paraît à cet égard particulièrement prometteuse :

— parce qu'elle est à faire;

— parce que la langue de la poésie pose avec une acuité particulière les problèmes linguistiques généraux et que son étude a été à la source de certains des développements les plus féconds de la linguistique;

— parce qu'elle « résiste » et que nombre de linguistes de premier plan vont même jusqu'à nier qu'il puisse y avoir traduction en ce domaine de la poésie.

1.1. Comme l'a excellemment montré Georges Mounîn, toute théorie de la traduction se doit de commencer par l'étude de l'intraductibilité.

Cette méthode évite les errements théoriques et pratiques, les descriptions superficielles ; elle astreint à la recherche de passes inconnues.

1.2. Toute théorie de la traduction poétique engage une conception de la nature du langage poétique et de la création poétique.

La plupart des études en ce domaine renvoient implicitement à une conception de la poésie comme ornement et à une disjonction essentielle du fond et de la forme.

1.3. Une théorie de la traduction poétique doit se situer à un autre niveau qu'une critique de la traduction poétique. Cela n'implique pas, bien entendu, qu'elle renonce à étudier les traductions déjà faites ou à influer sur celles qui se feront. Mais son but ne peut être de porter des appréciations ni de fournir prescriptions et recettes.

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