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Lecture, au nom de M. P. Cagny, d’une Note au sujet de l’infection bactéridienne

[article]

Année 1879 56 pp. 395-397
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M. H* Benjamin, au nom de SI* P. Cagny, empêché, donne lecture de la Note suivante :

«Messieurs ,

Je vous avouerai que j’ai été enthousiasmé lorsque j’ai entendu M. Bouley vous communiquer les recherches de MM. Pasteur et Toussaint sur Yinfec-lion bactéridienne ; j’y ai trouvé l’explication de faits qui, jusque-là, m’avaient paru incompréhensibles. Ainsi, dans une commune où le charbon est pres¬ que inconnu, où j’ai vu, il y a quatre ans, faire séjourner, sans accidents, un troupeau provenant d’un pays où règne le sang de rate ; dans cette com¬ mune, un cultivateur importe des bœufs de travail ; quelques jours après leur arrivée, la fièvre charbonneuse se déclare ; tout le convoi est de suite livré à la boucherie, et, malgré les conseils du vétérinaire, le cultivateur ne désin¬ fecte pas son étable. Au bout de deux mois, il achète de nouveaux animaux qui, après un court séjour à l’étable, eux aussi sont atteints du charbon. Ces nouveaux animaux vendus, l’étable est désinfectée ; et depuis ce moment, le charbon disparaît de la ferme et du pays.

Voici encore un autre fait, que le propriétaire, M. Hervaux, a communi¬ qué à M. Bouley (Recueil 1876, p. 1275) :

Dans une ferme où l’on n’a jamais perdu d’animaux du sang de rate, six poulains restent sans accidents une année entière dans un enclos ; quelques années après, en 1870, le propriétaire fait venir dans cet enclos des bestiaux malades et provenant d’une autre ferme où règne le sang de rate. Quelques vaches mortes y sont enterrées.

En 1872, on y met des moutons qui meurent du sang et y sont enterrés. En novembre, de la môme année 1872, on y met quatre poulains ; mais au mois de mai suivant trois de ces poulains sont attaqués, le quatrième est sauvé par l’émigration. En 1875, on y met des veaux hollandais dont un meurt du sang de rate. Tous ces animaux n’avaient jusque-là jamais quitté la ferme saine, et leurs camarades, qui n’ont pas été conduits dans l’enclos dangereux ont continué à se bien porter.

M. H. Benjamin

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