NOTE DE M. BUGNIET AU SUJET DE LA CAUTÉRISATION A AIGUILLE
«Tandis que des vétérinaires prônent chaque jour la cautérisation h ai¬ guille ; tandis que d’autres perfectionnent l’instrument destiné à l’appliquer ; tandis que quelques-uns signalent les inconvénients inhérents à tel ou tel mo¬ dèle, des praticiens, et je suis de ce nombre, mettent à l’épreuve ce nouveau moyen d’application du feu, en étudiant les effets, et font connaître les résul¬ tats de leurs observations.
On a fait beaucoup de reproches à l’instrument ; on dit qu’il se détériore vite, que l’aiguille s’encrasse, se tord, se refroidit rapidement ; que l’épan¬ chement cautérise trop fortement la peau, de là une plaie et une cicatrice défectueuse ; qu’il y a souvent une hémorrhagie résultant des piqûres brus¬ ques et nombreuses que l’on est obligé de pratiquer pour combattre telle ou telle de lésion.
Ce sont là de petits inconvénients. Quand la chauffe des cautères est confiée à un homme du métier, un maréchal ; quand on emploie le charbon de bois