VARIÉTÉS
A Monsieur 11. Bovley, directeur du Recueil de médecine ’VÉTÉRINAIRE.
Monsieur,
La déclaration imposée aux vétérinaires par l’arrêt du Conseil d’État du roi du 16 juillet 178/f était depuis quelques mois le sujet de sérieuses et inté¬ ressantes discussions dans la presse vétérinaire. Comme toujours, dans les débats de cette nature, aucun des belligérants n’avait convaincu ses adver¬ saires. Le conflit soulevé par l’affaire de notre distingué confrère M. Paulin de Saint-Dizier semblait apaisé, quand M. Benjamin père est venu raviver une polémique qui était sur le point de s’éteindre (1).
M. Benjamin est un adversaire convaincu de la loi qui impose aux vétéri¬ naires la déclaration dans le cas de maladie contagieuse.
Les arguments de notre excellent confrère et ami sont puisés :
A. — «Dans les habitudes et le caractère des paysans français. » Partant
(1) Voir le numéro du 15 août dernier du Recueil de médecine vétérinaire .