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La production de la ville aux XIXe-XXe siècles, architecture et paysage urbain à Limoges : de l’inachèvement

[article]

Année 2015 H-S pp. 11-19
Fait partie d'un numéro thématique : Les dynamiques urbaines au prisme des sciences humaines
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RJ • E n° spécial 2015 11 LA PRODUCTION DE LA VILLE AUX XIXE-XXE SIÈCLES, ARCHITECTURE ET PAYSAGE URBAIN À LIMOGES : DE L’INACHÈVEMENT

Pascal PLAS et Pascal TEXIER

EA OMIJ 3177 Faculté de droit et des sciences économiques, Limoges

Il existe des temps distincts dans la production de la ville, un temps national et un temps local. Le temps national correspond à des transformations qui s’opèrent dans la capitale et corrélativement ou presque immédiatement après dans les grandes villes de province par mimétisme et souvent non sans une certaine admiration pour les nouveaux modèles, symboles, la plupart du temps, de modernité1. Le temps local est celui de la construction des cités de plus petite envergure qui doivent composer avec une longue histoire urbaine et agir avec un certain pragmatisme dans la gestion de leur développement ce qui n’exclut pas des volontés réelles d’évolution et le désir de mettre en oeuvre des solutions originales ou «importées » , ces dernières, plus que les initiatives locales, «faisant plus ville » pour les édiles. Quoi qu’il en soit, ces deux temps conduisent à une réflexion permanente sur la ville à partir du XVIIIe siècle et plus globalement sur le paysage urbain, réflexion menée par différents acteurs, politiques mais aussi techniciens et ingénieurs qui contrôlent plans et arpentements et premiers urbanistes. Cela se fait dans une continuité historique – on ne cesse de bâtir et de démolir dans les villes selon les besoins – et selon les opportunités, par exemple lorsque des quartiers s’embrasent et permettent une recomposition urbanistique à l’échelle de tout ou partie d’un quartier. Dans une démarche comparative, les maires ainsi que des notables locaux au XIXe siècle effectuent des visites dans d’autres villes en France et, plus largement en Europe, se

1 À partir de la fin du XIXe siècle, Limoges, par exemple, est fascinée par Paris, capitale devenue

«ville lumière » . Différents quotidiens et revues vont exprimer à plusieurs reprises ce qui est plus qu’un engouement ; «Le vieux Limoges s’en va » trouve-t-on écrit dans La Revue hebdomadaire

de 1898, «le nouveau vaudra mieux, au moins par l’apparence et le confort. La ville se parisianise. La société porte des chapeaux et des robes qui viennent de la capitale et Limoges s’est offert des tramways électriques qui sont l’effroi des bonnes gens de la campagne et de leur suite, les jours de marché, et exercent la verve de la presse locale » , 1898/ 07, p. 377.

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