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Inscriptions en caractères ibères de Perpignan

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17e Année

N° 1

Mars 1965

Inscriptions en caractères itères de P erpignan

Les faits exposés dans cet article, sauf les remarques sur alauCE, ont été présentés sous la forme d’une communication au IVe Congrès international d’études pyrénéennes (Pau-Lourdes, 11-15 sept. 1962), qui n’a pas été et ne sera pas publiée dans les Actes du Congrès.

L’écriture ibère a des signes pour chacune des voyelles et des spirantes, ainsi que pour l, r, n et m (dans une certaine région seulement). Mais les occlusives sont notées au moyen de signes qui ont une valeur syllabique, mais ne distinguent pas entre sourdes et sonores. Ainsi, il n’y a pas de signe pour t ni pour d, mais il y en a cinq, que l’on peut lire ta ou da, te ou de, ti ou di, to ou do, tu ou du. De même pour les labiales et les dorsales. Nous transcrirons ces signes au moyen de majuscules, TA, TE, etc. Enfin, l’écriture ibère a deux signes pour r et deux pour s, que l’on transcrit r et f, s et g. La langue possédait cer¬ tainement deux sortes de r, mais qui ne constituaient sans doute pas des phonèmes différents. Elle distinguait certainement diver¬ ses sortes de sifflantes ; mais on ne sait pas au juste lesquelles : sifflantes pures et sifflantes mi-chuintées (ou chuintantes) ? Fri¬ catives et affriquées ?

Lorsqu’un mot écrit en caractères ibères et contenant des occlusives n’est pas connu d’autre part en caractères latins ou grecs, on n’est pas sûr de sa lecture. Ainsi, afCIPOTI, dont il sera question plus bas, se compose de cinq caractères, dont les trois derniers, à valeur syllabique, peuvent être lus respectivement ki ou gi, po ou bo, ti ou di.

M. Georges Claustres a trouvé à Perpignan, sur le site dit Ruscino, qui est entre la ville et la mer, quelques graffites en

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