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Saint-André de Bordeaux. Espaces sacrés entre Renaissance et Révolution

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Revue Historique de Bordeaux et du Département de la Gironde – N° 25 – 2019 SAINT ANDRÉ DE BORDEAUX. ESPACES SACRÉS ENTRE RENAISSANCE ET RÉVOLUTION

Mathieu Lours*

Si la cathédrale Saint-André de Bordeaux ne connut pas de modifications majeures dans son architecture entre le xvie et le xviiie siècle, il n’en va pas de même de son espace liturgique. Si l’ «ouverture du choeur » au début du xixe siècle a fait disparaître le jubé et les principaux éléments du décor présent à la fin de l’Ancien Régime, celuici a pourtant constitué un élément majeur de l’identité de la primatiale d’Aquitaine 1.

Comme de nombreuses autres cathédrales de France, Saint-André de Bordeaux a été confrontée aux défis de la modernité 2. En effet, dans la plupart des cathédrales de France, le premier était de conserver le lien, par-delà les guerres de Religion, avec la tradition du choeur clos, l’inscription de l’espace social et sacré des chanoines au sein de la cathédrale. Le second était une mise au goût du jour des éléments de décor, de plus en plus marquée à partir des années 1680. Le dernier était de proposer un espace liturgiquement renouvelé, ce qui revenait à s’inscrire dans les polémiques qui faisaient rage à partir de la même décennie : fallait-il conserver la disposition traditionnelle de l’autel, au fond du choeur, ainsi qu’un jubé, éléments identitaires des cathédrales gallicanes, ou bien fallait-il disposer l’autel «à la romaine » , en avant du choeur, avec les stalles et la cathèdre en arrière ? Cette disposition rappelait les premières basiliques chrétiennes, mais aussi les églises ainsi conçues depuis la mise

* Docteur en histoire, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

1. Sur les aménagements de la cathédrale de Bordeaux à l’époque moderne, cf. Taillard C., «Les campagnes de travaux de 1787 à la Révolution » et «Le mobilier de l’époque moderne » , in : Ricard cardinal J.-P. (dir.), Bordeaux Saint-André, primatiale d’Aquitaine, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2017, p. 393-406. Du même auteur, «Le mobilier de la cathédrale de Bordeaux, du milieu du xviiie siècle au milieu du xixe siècle » , in : Agostino M. (dir.), La Cathédrale Saint-André, reflet de neuf siècles d’histoire et de vie bordelaises, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2001, p. 129-155. 2. Lours M., L’autre temps des cathédrales, Paris, Picard, 2010. Sur la question des églises à choeur ouvert, Chédozeau B., Choeur clos, choeur ouvert, Paris, Le Cerf, 1997.

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