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Ce qui nous a manqué en 40, des champs de mines, des jerricans

[article]

Année 1996 205 pp. 112-114
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Ce qui nous a manqué en 40

des champs de mines, des jerricans

Général Henry MARTIN (f )

Hiver 1939, sentinelles en observation derrière un barrage de fortune. © S.H.A.T.

Il nous a manqué, en 1940, beaucoup de choses, des avions capables de nous assurer, au moins à certains moments, la maîtrise de l'air ; des moyens de transmissions aussi modernes et aussi nombreux que ceux des Allemands, notamment entre avions et troupes au sol ; des armes antichars au point ; et bien d'autres choses encore ; mais les historiens me paraissent négliger deux éléments dont le défaut nous a coûté cher au mois de mai 1940.

Hiver 1939, sentinelles en observation derrière un barrage de fortune. © S.H.A.T
Hiver 1939, sentinelles en observation derrière un barrage de fortune. © S.H.A.Tmoremore

Les champs de mines

En 1934, dans la Revue d'infanterie , on avait étudié l'utilisation des canons antichars placés en caponnière1 . Le lieutenant-colonel Perré, qui était le spécialiste des chars à la direction de l'Infanterie, avait fait suivre cet article d'un

autre où il soulignait que ce que les chars modernes avaient aussi et peut-être le plus à craindre, c ' était les champs de mines. On 1 ' a bien vu en Afrique du Nord dès 1942, quand le canal de Suez a été sérieusement menacé par les chars de Rommel et protégé par de vastes champs de mines. Sans les champs de mines, la bravoure des Français libres de Kœnig n'aurait pas suffi pour tenir victorieusement à Bir Hakeim. On 1 ' a bien vu en Italie quand, pendant plusieurs mois, les champs de mines allemands défendus par une infanterie solide (dans une multiplication, il faut deux facteurs) ont barré la route de Rome aux chars américains.

Or en mai 1940, pratiquement nous n'avions pas de quoi établir de sérieux champs de mines. Depuis l'article du général Perré, on en avait pourtant bien parlé. Nos revues militaires avaient expliqué comment dans ses Kriegspiele,

N.D.L.R. : De ses souvenirs sur 1940, alors qu'il commande la 87e D.I., avec énergie de l'Ailette à la Loire, le général Henry Martin (1888-1984) nous a laissé cette petite étude sans prétention certes, mais non sans intérêt, que la Rédaction de la R. H. A. soumet à ses lecteurs. Lorsqu'il commandera le XIX" C.A., il devra faire face, plus tard, aux événements de Sétif (mai 1945).

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