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Sous-traitance et intégration industrielle européenne

[article]

Année 1991 55 pp. 178-189

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Page 178

CLAIRE CHARBIT,

JOËL T. RAVIX,

PAUL MARIE ROMANI

LATAPSES C.N.R.S.

Université de Nice Sophia Antipolis

SOUS-TRAITANCE ET INTÉGRATION INDUSTRIELLE EUROPÉENNE *

La CEE est souvent présentée comme un exemple parfait d'une intégration économique par le commerce international. En effet, l'instauration d'un tarif extérieur commun, en favorisant une redéfinition des avantages comparatifs et une réallocation des ressources productives des pays partenaires, a provoqué un accroissement important des échanges intra-communautaires [P. Rollet, 1987].

Cependant, après une première période d'intégration essentiellement de type commercial, au cours de laquelle les Etats membres ont exploité les bénéfices de l'union douanière, on observe un ralentissement de ce mouvement à partir de la fin des années 70. Les raisons de ce ralentissement seraient imputables à une orientation des pays de la Communauté « vers un processus de division mondiale du travail aux dépens d'une intégration européenne qui marque le pas » [A. Jacque- min et A. Sapir, 1989] et la CEE serait « désormais à la recherche d'un second souffle » [G. Lafay et D. Unal-Kesenci, 1990] à travers l'achèvement du marché unique, programmé pour 1992, qui devrait engendrer une intégration plus industrielle.

Ce type de constat, fondé essentiellement sur l'étude des flux commerciaux européens, laisse toutefois dans l'ombre les phénomènes d'organisation industrielle dont les échanges internationaux ne sont en définitive que la résultante. En particulier, les flux d'importation et d'exportation sont aujourd'hui, dans une large mesure, la conséquence directe ou indirecte d'une internationalisation des activités de production dont la Segmentation Internationale des Processus Productifs constitue sans doute la forme la plus complexe et la plus achevée. Rappelons que la segmentation internationale des processus productifs englobe toutes les procédures consistant à décomposer le processus de production d'un bien en phases de production distinctes dans le but de les faire réaliser par des unités productives, autonomes ou intégrées à des réseaux d'établissements de firmes multinationales, situées dans des pays différents [B. Lassudrie-Duchêne, 1982].

(*) Les résultats présentés dans cet article sont issus d'une étude réalisée en 1989 pour la Commission des Communautés européennes, DG n° 23, cf. J.-T. Ravix, C. Charbit et P. -M. Romani (1989).

178 REVUE D'ÉCONOMIE INDUSTRIELLE — n° 55, 1er trimestre 1991

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