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Couverture fascicule

« L'investissement productif dans les années 1980 - Diagnostic et perspectives »

[article]

Année 1987 40-41 pp. 57-69
Fait partie d'un numéro thématique : L'investissement en France

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L'investissement productif

dans les années 1980

Diagnostic et perspectives

Pierre-Alain MUET

Directeur du département d'économétrie de l'OFCE

Sanvi AVOUYI-DOVI

Chargé d'études du département d'économétrie de l'OFCE

Avant d'évoquer les prévisions de l'OFCE en matière d'investissement, nous reviendrons sur les difficultés que l'on rencontre depuis quelques années dans la prévision économétrique de l'investissement. Les années récentes ont vu des évolutions très marquées des variables explicatives traditionnelles de l'investissement : les taux d'intérêt réels ont atteint des niveaux sans précédent depuis vingt ans, le profit des entreprises à connu une dégradation continue jusqu'en 1982 avant de se redresser fortement ces dernières années ; la croissance française a été particulièrement faible depuis le second choc pétrolier et surtout, pour la première fois depuis longtemps, croissance et profits ont évolué de façon divergente. Ces évolutions marquées des variables explicatives qui posent certes des problèmes au pré- visionniste, auraient dû être une aubaine pour l'économètre, puisqu'elles auraient dû permettre de tester enfin des modèles alternatifs. Or, loin d'améliorer l'estimation économétrique des modèles traditionnels, la prise en compte des évolutions observées au cours des années 1980 a fait ressortir la fragilité de certains résultats économétriques. Nous les passons rapidement en revue dans la première partie de l'article, avant d'examiner les résultats auxquels conduiront les estimations de modèles à plusieurs régimes. La dernière partie de l'article présente les prévisions de l'OFCE.

I. - Un retour sur les modéles traditionnels d'investissement

La forme générale que nous utiliserons pour étudier l'adéquation des modèles traditionnels aux évolutions récentes de l'investissement combine de façon log- linéaire les différentes variables explicatives : effet d'accélération, coûts des facteurs de production, profits réalisés. Cette spécification présente un triple avantage pour l'étude économétrique. Tout d'abord elle englobe comme cas particulier l'ensemble des modèles usuels d'investissement. Ensuite elle peut être justifiée par l'agrégation de fonctions élémentaires s 'appliquant à des entreprises confrontées à des situations différentes (les conditions d'agrégation sont identiques à celles dérivées pour les modèles spécifiés en taux d'accumulation dans Muet [1979]. Enfin, les fonctions d'investissement « élémentaires » peuvent toujours

REVUE D'ÉCONOMIE INDUSTRIELLE - n° 40-41, 2« et 3e trimestre 1987 57

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