Plan

Chargement...
Couverture fascicule

« Logique productive et financement bancaire des entreprises »

[article]

Année 1986 35 pp. 195-212
Fait partie d'un numéro thématique : Le financement de l'industrie
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 195

Logique productive et financement bancaire

des entreprises

Nadine LEVRATTO André TORRE

(LATAPSES - Université de Nice)

Alors que la spécialisation instaurée par la loi de décembre 1945 faisait du financement bancaire des investissements un élément accessoire, les mutations économiques et technologiques apparues depuis le début des années soixante ont entraîné une évolution du système financier. Les banques sont ainsi devenues un instrument fondamental du développement des structures productives et assurent actuellement l'octroi de la majeure partie des crédits à l'investissement (55,7 % en 1982 d'après P. Coupaye/1984). Ce changement se manifeste également sur le plan qualitatif, les banques n'ayant plus comme objectif principal d'assurer la trésorerie à court terme des entreprises, mais avant tout de financer des investissements nécessitant la mobilisation d'une importante quantité de fonds.

L'expansion des réseaux bancaires s'est alors trouvée à l'origine de nouvelles modalités de fonctionnement, parfois difficiles à appréhender. En effet, la multiplication des catégories de crédit et des aides, transitoires ou permanentes, contribue à complexifier les relations au sein du système financier, alors que la pauvreté des données de la comptabilité nationale rend malaisée toute tentative de saisie (cf. A. Torre/ 1985 b). De plus, des changements récents sont intervenus, provoqués par l'apparition de nouvelles conditions économiques (concentration, nationalisations, difficultés rencontrées par les entreprises, formes modernes de marché...) et par l'importance croissante du rôle industriel des banques, qui voient leur avenir lié à celui des entreprises.

Les institutions financières bancaires n'ont ainsi plus pour unique fonction d'assurer la croissance des firmes industrielles mais également, quel que soit leur statut ou leur importance, de les aider à maintenir leur activité ou à investir dans des phases conjoncturelles difficiles. Dans cette optique, elles ont mis en place un mode de financement plus modulé, présentant plusieurs facettes et adapté à des situations ou à des objectifs différents. Notre première partie sera ainsi consacrée à l'exposé des inconvénients d'une allocation de crédits exclusivement fondée sur l'existence d'un bilan favorable et à la présentation des nouveaux critères de financement qui tiennent compte des impératifs nationaux et des caractéristiques de l'emprunteur. Nous envisagerons ensuite la logique d'attribution des crédits bancaires aux entreprises, en insistant sur la distinction ici effectuée entre les activités relevant du domaine privé et celles qui appartiennent au secteur public.

REVUE D'ÉCONOMIE INDUSTRIELLE - n° 35, 1« trimestre 1986 195

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw