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Inflation, inégalités de répartition

et croissance

Aristomène Varoudakis :

Introduction

Les liaisons entre l'inflation, la croissance et les inégalités sont complexes et même récurrentes. Les modèles de croissance endogène (J. De Gregorio [1993] ; L.E. Jones et R.E. Manuelli [1993]) ont identifié divers mécanismes à travers lesquels l'inflation peut à long terme affaiblir la croissance économique. Cette relation inverse semble être confirmée par les données de comparaison internationale (J. De Gregorio [1993], S. Fischer [1993]). En même temps, l'inflation a sans doute une incidence non neutre sur la répartition des revenus. À moyen terme, elle accentue les inégalités en raison de l'indexation imparfaite des revenus salariaux. L'incidence inégalitaire de l'inflation peut même persister à long terme, dans la mesure où des contraintes de liquidité et/ou des coûts de transaction élevés, empêchent les agents à faibles revenus de transférer leur épargne vers des actifs à rendement indexé sur l'inflation (cf. C. Kane et J. Morisett [1993] pour une application au cas du Brésil).

Néanmoins, les inégalités peuvent à leur tour influencer les politiques qui sont mises en place en matière de taxation du revenu des facteurs accumulables (capital physique, capital humain). L'idée générale en est que les incitations à redistribuer le revenu seront d'autant plus fortes que le revenu de l'électeur

* Université Robert-Schuman, Institut d'études politiques de Strasbourg, 47, avenue de la Forêt-Noire, 67082 Strasbourg.

Je tiens à remercier Patrick Artus, Christian Aubin, Jean-Claude Berthélemy, Anthony Courakis, Jean-Dominique Lafay et Christian Morrisson pour leurs commentaires sur une version antérieure de cet article.

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Revue économique — vol. 46, n° 3, mai 1995, p. 889-899.

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