Plan

Chargement...
Couverture fascicule

XXV. Travaux de l'année 1937. - Congrès

[article]

Année 1938 40-1 pp. 52-58
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 52

CHRONIQUE DE TOPONYMIE

XXV

TRAVAUX DE L'ANNÉE 1937. — CONGRÈS

L'année qui vient de s'écouler marque une recrudescence de l'activité toponymique. On ne peut que s'en féliciter.

L'ouvrage le plus important a été publié par notre collaborateur A. Vincent sous le titre Toponymie de la France (Bruxelles, 1937, gr. in-8°, 418 p. à 2 colonnes). Cet ouvrage ne fait pas double emploi avec les manuels qui l'ont précédé. L'ouvrage classique de Longnon, édition posthume d'après d'anciennes notes de cours, était déjà en partie vieilli lors de sa parution ; celui de Gröhler, dont la publication n'est pas terminée, n'est pas toujours au courant des derniers travaux et renferme un certain nombre d'erreurs. Celui-ci nous présente une approximation beaucoup plus satisfaisante que les deux précédents, avec un plan très méthodique et une grande richesse de noms et de formes anciennes soigneusement repérées. Une bonne introduction sur la formation et l'évolution des noms de lieux, une bibliographie et un index complètent ce livre utile, auquel je souhaite tout le succès qu'il mérite. La place me manque, dans cette chronique, pour en faire un compte-rendu détaillé, que je donnerai dans le prochain numéro du Français moderne.

De M. Vincent également trois intéressants articles (je n'ai pas eu connaissance à temps des deux premiers pour les signaler l'année dernière) : Le type « Beaufort » en toponymie1 (il estime que ce composé est formé de deux adjectifs juxtaposés, avec un substantif sous-entendu : seule hypothèse qui permette d'expliquer Blanchefort, Biancafort : ici les deux adjectifs sont au féminin). — « Voisin, Voisine » en toponymie (id., 1936, p. 349). Ces toponymes ne s'expliquent pas, en général, par l'idée de voisinage : tous ceux qui sont anciens se rapportent à un bas latin vicinium, vicinia, à valeur topographique. L'auteur n'a pas eu connaissance de l'hypothèse assez plausible de G. Serra (Contributo toponomastico..., Cluj, 1931, p. 11 et suiv.). d'après laquelle vicinium signifierait « communal » (propriété indivise des habitants du vicus). — Le nom de

1. Bulletin de la Commission royale [belge] de toponymie et dialectologie, 1935, p. 121.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw