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Sur quelques noms de lieu aquitains ou espagnols

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Année 1930 32-4 pp. 342-354
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Page 342

SUR QUELQUES

NOMS DE LIEUX AQUITAINS OU ESPAGNOLS

I. — Calagurris

Le nom de Calagurris^ qui a été porté par plusieurs localités situées en Espagne ou dans les régions pyrénéennes, est de ceux que l'on est naturellement tenté de chercher à expliquer par le basque : l'élément -gurris, dans lequel Vs finale n'est qu'une marque de nominatif latin, fait songer au basque gorri « rouge ». Pour juger de la valeur de ce rapprochement, il faut examiner si l'élément initial cala- pourrait, lui aussi, donner lieu, par le basque, à une interprétation satisfaisante. C'est ce que nous allons rechercher.

Il convient tout d'abord d'écarter une assimilation que Ton pourrait être tenté de faire entre le cala- ancien (celui de Calagurris), et un élément cala qui figure dans un certain nombre de noms de lieux espagnols actuels, notamment Alcalá et Calatayud. Ce cala moderne n'est que l'arabe kalat, qui signifie à proprement parler « citadelle », ou, par extension, « château » ou « place forte ». Alcalá, par exemple, n'est que la forme espagnolisée du nom de el-kalat, encore porté aujourd'hui par le quartier de la citadelle à Tlemcen. Y a-t-il, entre le kalat arabe ef le cala- ibérique, aquitain ou basque, une lointaine parenté à travers les langues africaines? C'est un point dont l'examen peut être du ressort des arabisants, mais dont nous ne nous occuperons pas ici.

Si un élément cala- existait en basque à l'époque ibérique ou romaine, sous quelle forme devrait-il se présenter en basque moderne? La phonétique euskarienne elle-même nous permet de répondre à cette question avec une certitude rigoureuse. Nous ne possédons, sans doute, aucun texte basque ancien ; car il ne semble pas qu'on ait jamais écrit en cette langue antérieurement au. xvie siècle. Mais le basque a emprunté, sans doute dès l'époque impériale, de nombreux mots latins. La preuve de l'antiquité de ces emprunts nous est fournie par le fait que le c latin suivi de i ou

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