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Scènes de la vie d'Hercule

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Année 1907 9-4 pp. 359-362
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SCENES DE LA VIE d'hERCULE

SCÈNES DE LA VIE D'HERCULE

M. Gh. Braquehaye, dans une intéressante notice qu'a publiée, il y a dix ans, la Société archéologique de Bordeaux*, a réuni et comparé une série de monuments relatifs au culte d'Esculape et d'Hygie à Bordeaux, vers les me et iv" siècles.

Un de ces monuments, disparu depuis le milieu du xvme siècle, n'est connu que par un dessin et une dissertation présentés à l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, le 18 avril 1744. L'auteur du mémoire, l'abbé Venuti, a donné de ce bas -relief une interprétation à notre avis erronée, ainsi qu'il est aisé de l'établir d'après le dessin accompagnant la dissertation et que reproduit notre figure (p. 36o) : « Le bas-relief, écrit cet auteur, est un ancien et grand vase de pierre dure..., sculpté tout autour avec des figures. Ce vase, qui est d'une pièce, avait autrefois un fond, que l'on a coupé pour s'en servir à couronner un puits. Il ne présente plus à nos yeux que des figures informes et usées par le frottement de ceux qui vont au puits et des cordes dont on se sert. A peine peut -on reconnaître les figures, dont la plupart ont perdu la tête et les bras. La circonférence du vase est de 10 pieds 9 pouces; et la hauteur 1 pied 9 pouces et 3 lignes ; l'épaisseur de la pièce est de 5 pouces. »

Je n'analyserai pas en détail tous les arguments mis en avant par Venuti pour établir que le sujet de la scène représentée se rattache au culte d'Hygie. Suivant lui, cette déesse serait le personnage féminin assis à droite sur une pierre « dans une espèce de grotte ». A l'entrée de la grotte, on voit, ajoute-t-il, un arbre, dont une couleuvre enlace le tronc. Derrière Hygie se tiennent Jaso et Panacée, ses sœurs. « L'homme que nous voyons presque tout nu, assis à terre les jambes croisées, et tout le corps extrêmement enflé, est sans contredit un malade; deux femmes habillées d'une simple tunique semblent vouloir le relever, en le prenant sous les bras. Celle qui est à gauche tient une corne d'abondance, pour faire connaître qu'elle est une déesse, ou Génie tutélaire du malade. La figure qui suit représente un homme qui prend un demi-bain dans un labrum. Il tient de la main gauche une bouteille. Il paraît s'entretenir avec une femme qui est debout à sa gauche, habillée d'une simple tunique. Je m'imagine que l'on a voulu représenter ici le même homme malade, lequel au moyen de

1. Gh. Braquehaye, Monuments relatifs an culte d'Esealape à Bordeaux, avec dissertation de l'abbé Venuti sur un bas-relief de la ville de Bordeaux, 1897.

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