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Isis, terre-cuite du Musée Balaguer, à Villanueva y Geltru (Planche I)

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Année 1903 5-1 pp. 15-18
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ISIS

TERRE -OLITE DL MUSÉE BÀIAGUER, A VILLANUEVA V GELTRL

(Planche 1)

J'ai choisi dans les vitrines où Victor ßalaguer avait réuni quelques souvenirs, trop rares à son gré, de l'Antiquité classique, un curieux fragment de figurine en terre cuite que j?ai pu étudier à loisir et photographier grâce à l'amitié de D. Juan Oliva-Mila, notre correspondant, conservateur du Musée de Villanueva. L'originalité même, la singularité, devrais -je dire, de l'objet prouve combien était éveillée la curiosité de D. Victor, et quel large éclectisme présidait à l'accroissement de son trésor.

Par malheur, M. Oliva, malgré ses recherches, n'a pu me dire exactement dans quelles conditions ce débris est entré au Musée. Il est probable qu'il a fait partie de la collection rapportée d'Egypte par D. Eduard de Toda, et libéralement offerte à l'Institut Balaguer; mais cela n'est que probable, parce que les objets provenant de ce don sont exposés dans des vitrines spéciales, et que, d'ailleurs, si la terre-cuite a certainement rapport à l'Egypte, comme cela saute aux yeux, rien ne prouve qu'elle y ait été trouvée, ni même fabriquée.

C'est la partie supérieure, haute de om i5, tête et torse, d'une statuette de femme. Encore ai-je quelque hésitation à employer ce mot de statuette, n'étant pas sûr qu'il convînt à la figure, s'il était possible de la restituer dans son état primitif; car le cou et la tête émergent d'une sorte de gaine très serrée, sans que l'on voie se dessiner, sous l'étoffe qui enveloppe les épaules très peu larges et la poitrine très peu saillante, la moindre forme de bras. Quoi qu'il en soit, si l'on admet que l'on a devant les yeux le reste d'une image de femme étroitement drapée, voici comme il convient de la décrire.

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