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I. Les bains d'Agamemnon

[article]

Année 1900 2-3 pp. 249-251
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CHRONIQUE

ANTIQUITÉS D'IONIE

LES BAINS D AGAMEMNON

Les bains de Lidja-Castrou, ou bains d'Agamemnon, étaient fameux dans l'Antiquité. Philostrate le sophiste en fait l'historique, et il explique comment ils ont pris le nom de Bains d 'Agamemnon. 11 rapporte aussi que ces bains sont éloignés de la ville de Smyrne de quarante stades (deux heures de marche environ). Agathias de Myrina, jurisconsulte et chroniqueur k Byzance au vi" siècle, chante ces bains en vers héroïques, copiant pour ainsi dire Philostrate. Strabon, venant à Smyrne de Clazomènes, cite, après cette ville, un sanctuaire d'Apollon, des eaux thermales, le golfe et la ville de Smyrne. Il n'y a aucun doute qu'il ne parle de nos bains. Dans ses Achuiques, Pausanias, énumérant les choses de l'Ionie dignes d'être rapportées, mentionne les bains chauds de la péninsule érythréenne, ainsi que ceux du pays des Glazoméniens, où on rendait un culte à Agamemnon. Mais, de ce qui précède, on peut supposer avec une quasi-certitude que cet auteur a commis une confusion en nommant le pays de Clazomènes au lieu de celui de Smyrne, les sources chaudes jaillissant sur les confins de ces deux villes limitrophes.

Une description de ces eaux minérales a été faite par notre regretté compatriote M. le Dr G. Lattry, dans son ouvrage : « Περί τών 'Ιαματικών υ5άτων ¿ν ti) Άρχαιότητι χτλ. » publié en 189a. Π y donne un aperçu historique et topographique de ces bains, suivi d'une analyse chimique de l'eau des sources opérée par M. Urbain, de l'École Centrale de Paris. Le docteur Lattry vante les qualités curatives de ces eaux pour les rhumatismes, les maladies de la peau, la gravelle, la goutte, la leucorrhée, l'albuminurie, l'hydropasie.

Au point de vue topographique, il se trompe évidemment quand il assimile avec le Gorakion la montagne au pied de laquelle coulent les eaux. Strabon appelle de ce nom la montagne située au nord d'Éphèse. Après Colophon, il cite le mont Corakion, aujourd'hui

Rev. Et. ane. ,7

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