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Inscription celtique trouvée à Meaux

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Année 1900 2-2 pp. 142-144
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Page 142

REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES

INSCRIPTION CELTIQUE TROUVÉE A MEAUX

Lorsque M. Héron de Villefosse me fit l'honneur, en septembre 1897, de me demander pour le Corpus des renseignements épigraphiques sur Meaux, je ne pus que lui fournir des indications relatives à l'inscription du théâtre romain, dont l'original est aujourd'hui perdu, et à celle de la double base de statuettes portant une dédicace à Atesmerius (collection de M. Dassy). — Depuis lors, j'ai eu occasion d'exhumer du sol de Meaux ou de retrouver chez des particuliers plusieurs monuments épigraphiques. Le plus récemment découvert appartient à la collection de mon ami M. Chardon, notaire à Meaux, qui a bien voulu me permettre de l'étudier à loisir et de le dessiner.

i° Lieu de la découverte. — L'objet a été trouvé à Meaux, en mars 1900, dans la plaine Saint-Faron. La plaine Saint-Faron et tout le quartier de Meaux occupé par les Abattoirs, le couvent des Carmélites, l'enclos'dit des Capucins, l'Hospice, est la région la plus riche en objets gallo-romains. C'est dans le même quartier, dans la propriété de M. Dassy, qu'a été trouvée la belle inscription qui établissait l'existence à Meaux d'un théâtre, sur l'emplacement duquel aurait vraisemblablement été construite l'église Notre-Dame de Ghaâge (Sancta Maria in Cavea), démolie en 1590. Non loin du couvent actuel des Carmélites, c'est-à-dire en pleine campagne, se trouve un tertre, surmonté d'une croix, que l'on appelle la Croix Saint-Faron. C'est dans les champs qui avoisinent ce monticule qu'a été trouvé notre objet.

La tradition veut que le tertre de Saint-Faron soit l'emplacement d'un temple païen détruit à l'époque de saint Saintin, premier évêque de la ville. Foulcoie de Beauvais, sous-diacre de Meaux au xr* siècle, dans une de ses poésies latines, parle d'un fanum Martis que les paysans désignaient encore de son temps comme tel :

Meldis erat murus celebratus, teste ruina,

Tempore praeterito fnomine prœstat adhuc)

Quem Martis fanum veteres dixere coloni; Martis adhuc fanum saxa, coione, vocas * .

1 . Ex epistola ad Abbatem Hugonem. Duplessis, Hist, de l'Église de Meaux, t. H, p. 4 »3.

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