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Les «professionnelles» et leurs théâtres dans Martial 1,41,1a Priapée 19 et Properce 2,22a

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Fait partie d'un numéro thématique : Antiquité
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Les «professionnelles» et leurs théâtres dans Martial 1,41, laPriapée 19 et Properce 2,22a.

Alan D. Booth

Un maître d'école, on le sait bien, pouvait tenir sa classe sur la place, au coin de la rue, au compitum 0). Mais il n'était pas le seul qu'on y vît enseigner. Dion Chrysostome (Or. 20,9 sv.) témoigne que sur les places publiques s'établissaient également des maîtres de danse et de musique. Il décrit, bien sûr, une ville de l'Est, mais Martial atteste l'existence de telles écoles à Rome (1,41,1-13) (2) :

Urban us tibi, Caecili, videris. non es, crede mihi. Quid ergo ? verna, hoc quod transtiberinus ambulator, qui pallentia sulphurata fracîis permutât vitreis, quod otiosae vendit qui madidum cicer coronae, quod custos dominusque viperarum, quod viles pueri salariorum, quod fumantia qui tomacla raucus

(1) Cf. S. F. Bonner, The street -teacher .· an educational scene in Horace, AJP 93 ( 1 972), 509-528 ; Booth, The schooling of slaves in first -century Rome, TAPA 1 09 ( 1 979), 17 sv.

(2) Dans le monde grec, il y avait peut-être de tels maîtres, que fréquentait une clientèle respectable. Mais bien des vases figurent l'entraînement d'hétaïres — musiciennes, danseuses, acrobates. Ne s'agit-il pas de celles-ci dans la plupart des scènes reproduites par F. Beck, Album of Greek Education (1975), pi. 76-81, où l'auteur ne voit que des filles de bonne famille ? On y voit des maîtresses, mais il existait sans doute des maîtres aussi. A Rome, l'enseignement musical et choral ne faisait pas partie de l'éducation libérale ; cf. H. I. Marrou, Histoire de l 'éducation dans l'antiquité 7 ( 1 977), 363 sv. Ce n'étaient donc pas les filles de bonne naissance qui se rendaient chez le maître de danse et de chant. Scipion Emilien (ORF 133,30) se scandalise d'y trouver des élèves de familles sénatoriales cum cinaediilis et sambuca psalterioque. Sans doute ceux-ci y ont-ils été inscrits par leurs proxénètes (cf. Plaute. Rud. 41,46 ; Ter., Phorm. 83-90), mais d'autres maîtres, comme celui de Cadix, possédaient leurs propres filles.

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