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Les colonies espagnoles au XVIIIe siècle

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Les colonies espagnoles au XVIIIe siècle

« L'orgueil national de l'Espagne, a dit M. Almirall, « doit se fonder principalement sur le fait qui détermina « sa chute, sur la découverte, la conquête et la colonisa- « tion de l'Amérique. »

Rien n'est plus exact, et l'aspect glorieux de cette grande entreprise apparaîtra encore plus frappant si l'on songe que l'Espagne l'exécuta à un moment où elle ne comptait probablement pas beaucoup plus de S à 9 millions d'habitants, où les moyens de transport étaient encore dans l'enfance, où la politique de Charles-Quint et de Philippe II impliquait l'Espagne dans toutes les querelles de l'Europe. L'effort espagnol fut véritablement extraordinaire et témoigne d'une audace, d'une bravoure et d'une endurance peu communes.

L'héroïsme des conquérants n'est contesté par personne, mais la conquête a été entachée de violences furieuses et accompagnée de massacres qui en auraient, au dire de certains historiens, obscurci toute la gloire. Bien entendu, les historiens nationaux s'inscrivent en faux contre ce jugement, et ils ont raison. Là où une poignée d'hommes s'attribue toute autorité sur des peuplades entières, cette autorité ne peut se maintenir que par la force et l'histoire de toutes les entreprises coloniales relate les mêmes scènes de ravage et d'extermination. Les écrivains nationaux font observer que la plupart des populations indigènes existent encore dans les anciennes colonies espagnoles, tandis qu'on les chercherait en vain dans les colonies de certains autres peuples, prompts à jeter le blâme sur l'étranger. Les Espagnols excipent encore du caractère éminemment humain de leur législation coloniale, si largement inspirée de l'esprit chrétien»

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