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Introduction à une étude métrologique des tuiles et briques gallo-romaines

[article]

Année 1988 5 pp. 97-107
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Re\>. archéol. Ouest, 5, 1988, p. 97-107.

INTRODUCTION A UNE ETUDE METROLOGIQUE DES TUILES ET BRIQUES GALLO-ROMAINES

Louis GOULPEAU *

C'est une banalité que d'annoncer l'omni-présence des matériaux d'argile cuite sur les sites gallo- romains. Généralement très fragmentées, les tuiles et les briques constituent le matériel de base retrouvé par l'archéologue qui entreprend la fouille d'établissements de cette époque. Cette omni-présence devient même à la longue un handicap, en rendant trop commune la découverte de ces matériaux, et quel archéologue n'a pas un jour été tenté d'évacuer au tas de déblais ces fragments pondéreux qui scellaient en couche continue, restes d'une toiture effondrée, le niveau "intéressant" d'habitation ? Cette entrée en matière paraîtra sévère, mais elle traduit indirectement le désintérêt de la communauté archéologique pour les matériaux de construction.

Manifestement, l'intérêt se porte plus sur l'architecture que sur la technologie des matériaux. D'où une littérature archéologique qui ne laisse souvent rien ignorer de la dimension des pièces, de l'épaisseur des murs, du diamètre des colonnes, de la hauteur des marches, de l'embrasure des fenêtres, etc., mais qui au contraire méprise superbement les

nées métrologiques concernant les matériaux employés. Il suffit de feuilleter les informations archéologiques de Gallia pour constater que ce propos n'est pas exagéré, à quelques rares exceptions près, et que certaines photographies qui illustrent ces notices montrent à l'évidence que ce ne sont pas les briques et les tuiles entières qui font défaut. L'absence de données sur les mesures de celles-ci est à verser au crédit du seul désintérêt pour cette métrologie.

Cette remarque ne date pas d'aujourd'hui et déjà, il y a plus de 60 ans, dans la Revue d'Archéologie (Blanchet, 1920), Adrien Blanchet, argumentant dans ce même sens, notait que les auteurs du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL) n'ont pas éprouvé la nécessité de donner les dimensions des matériaux inventoriés pour leurs estampilles et marques.

La situation tend actuellement à évoluer, mais une nouvelle tendance, qu'on pourrait qualifier de "globalisante", s'instaure, qu'il faudrait voir rapidement disparaître. Dire que, d'une part, la largeur des briques sur un site est comprise entre 24 cm et 29 cm et, d'autre part, leur longueur entre 29 cm et 36 cm,

' Maître de Conférence, Laboratoire d'Archéométrie, Université de Rennes I, 35042 Rennes Cedex.

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