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Le prince Albert de Broglie en Alsace en 1850

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LE PRINCE ALBERT DE BROGLIE EN ALSACE

E1T 1850

La famille de Broglie joua un rôle en Alsace à la fin du xvme siècle. Louis-Victor de Broglie avait épousé Sophie-Rose de Rosen, qui possédait les importantes seigneuries de Herrenstein, dans la Basse-Alsace, de Bollwiller, Massevaux, Rougemont, dans la Haute-Alsace, en tout une quarantaine de communes. Il représenta les bailliages de Colmar et de Schlestadt aux États généraux réunis à Versailles le 5 mai l'iSO. Il fut guillotiné sous la Terreur. Sa veuve épousa Voyer d'Argenson (Marc-René-Marie). Les seigneuries avaient disparu; mais les propriétés étaient restées. En 1820, Voyer d'Argenson payait, dans le Haut-Rhin, 0,500 francs de contributions directes. Il représenta le Haut-Rhin à la Chambre des représentants de 1813 et à la Chambre des députés de la seconde Restauration.

Le duc Victor de Broglie, fils du premier lit de Mrae Voyer d'Argenson, n'eut pas à se préoccuper d'une situation électorale; il était pair de France. Après la Révolution de Février, son fils Albert, le futur ministre du maréchal de Mac-Mahon, songea à se faire élire représentant du peu¬ ple. La famille avait gardé des propriétés dans le Haut-Rhin. Albert de Broglie tàta le terrain électoral à la fin de 1849 et au commen¬ cement de 1830. Trois députés du Haut-Rhin avaient perdu leurs siè¬ ges à la suite de l'échaufïourée du 13 juin 1849. Les élections n'eurent lieu que le 10 mars 1850. Albert de Broglie se mit en relations avec les chefs du parti modéré, dont le principal était Antoine Struch, deux fois député sous Louis-Philippe, représentant à la Constituante, président du Conseil général. M. Ernest Struch, ancien receveur particulier des linances à Gien et à Commercy, neveu d'Antoine, nous a communiqué-deux lettres qu'Albert de Broglie adressa à son oncle. Les voici :

Lettre du 5 décembre 1849

Cher Monsieur Struch,

Après l'accueil bienveillant que j'ai reçu sous votre toit, je ne veux pas quitter l'Alsace, même pour quelques jours, sans vous faire mes adieux. Les élections étant retardées, je veux profiter de ce répit pour régler quelques affaires à Paris, et je reviendrai�

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