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De la télé-réalité, du péché et de la culpabilité...

[article]

Année 2008 66 pp. 89-95
Fait partie d'un numéro thématique : Cyberesp@ce & territoires
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Communication

de la télé-réalité,

du péché et de la

culpabilité...

Elodie Kredens

Doctorante à l'Université Lyon III ATER à l'Université de Saint-Etienne

L'arrivée de la télé-réalité en France s'est faite avec grand fracas : Loft Story a été le premier programme du genre diffusé en France durant le printemps 2001 sur M6. Qualifiée de « phénomène de société », cette émission a provoqué l'effervescence. Les réactions ont été immédiates, plutôt vives et marquées par une forme de bipolarisation des prises de position de chacun : d'un côté une frange de la population s'est indignée, de l'autre elle s'est enthousiasmée. Le ton de la polémique s'est immédiatement installé et l'émission a fait l'objet d'intenses débats. Aux yeux d'une certaine communauté de penseurs, la télé-réalité a réellement fait figure de boîte de Pandore et a été accusée de mille maux. Pourtant cela n'a pas empêché les téléspectateurs de regarder les émissions. Nous mesurons ainsi les écarts entre deux types de communauté d'interprétation. Ils ne relèvent pas du paradoxe mais témoignent, d'une part, de l'existence d'un double espace de réception de l'œuvre qui a pour corollaire la « pluralité des états de l'œuvre en tant qu'objet interprété » (Esquenazi, 2006 : 22) et d'autre part, et dans une moindre mesure, de l'inefficience de la critique publique sur le comportement des téléspectateurs puisque la mise au pilori de Loft Story ne saurait entraîner une désertion d'audience.

Entre la sphère publique médiatique et la sphère publique non médiatique, on l'aura compris, la frontière est assez imperméable. Pour Loft Story, Dominique Mehl (2002 : 157) parle même de «fracture culturelle ».

À présent, la télé-réalité s'est implantée et ne provoque plus guère de remous médiatique,

QUADERNI N°66 • PRINTEMPS 2008

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