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Intégration ou assimilation : l’épreuve des faits

[article]

Année 1997 67 pp. 31-40
Fait partie d'un numéro thématique : La France et les migrants africains
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VICTOR KUAMI KUAGBENOU

Intégration ou assimilation : l'épreuve des faits

Bien que la population des ressortissants noirs africains de France ait presque triplé entre 1982 et 1990, ils ne repré¬ sentent cependant que 6,6 % de la population immigrée totale. Ils ont pourtant fait «la une » des médias (1) ces dernières années. Combien sont-ils et d’où viennent-ils ? Qu’est-ce qui fait leur spécificité profonde et dans quelle mesure ces migrants, venus d’Afrique subsaharienne, sont-ils préparés à s’intégrer, voire à s’assimiler au modèle républicain français ?

Fondé sur la seule enquête spécifique par sondage réalisée en France sur ce sujet en 1992 (enquête MGIS, Mobilité géographi¬ que et insertion sociale) cet article décrit les conditions d’existence des Africains noirs de la France d’aujourd’hui et tente de mesurer leur degré d’intégration dans la société française pour apprécier les politiques «musclées » qui ont prévalu jusqu’à aujourd’hui.

L’enquête MGIS (2) a été réalisée en 1992 en France pour décrire l’évolution des comportements des immigrés au cours de leur vie. Elle porte sur un échantillon d’«immigrés » (3), personnes de nationalité étrangère à leur arrivée en France (près de 9 000 per¬ sonnes enquêtées) et sur la génération suivante, celle des personnes

(1) Nous pensons aux débats et pro¬ cès qu’ont suscités la pratique de la poly¬ gamie et de l’excision des filles chez les «Maliens », les six mois de campement de familles africaines sur l’esplanade de Vin¬ cennes en 1992 pour obtenir un logement, les charters de Maliens depuis 1987 ou l’affaire de l’église Saint-Bernard en 1996, etc.

(2) Bénéficiant du concours financier de l’Office des migrations internationales (OMI), du Fonds d’action sociale (F AS), du Haut Conseil à l’intégration (HCI), des ministères français des Affaires sociales (Direction des populations et des migra¬ tions) et de la Coopération, cette enquête, dirigée par M. Tribalat, avec la participa¬

tion de l’auteur pour ce qui est du volet africain noir, a été réalisée par l’Institut national des études démographiques (INED) avec le concours de l’Institut national de statistique et des études éco¬ nomiques (INSEE).

(3) Il ne faut pas confondre immigré et étranger. Les deux notions ne se recou¬ vrent que partiellement. On peut être étranger sans avoir immigré (enfants nés en France par exemple) et on peut être immigré tout en ayant la nationalité fran¬ çaise. Au recensement de 1990, sur 275 182 immigrés d’Afrique subsaha¬ rienne, 64 188 avaient acquis la nationalité française.

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