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Essai sur les non-dits du discours fédéraliste

[article]

Année 1993 52 pp. 50-57
Fait partie d'un numéro thématique : Madagascar
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D.T. RAKOTONDRABE

Essai sur les non-dits du discours fédéraliste

LA première Conférence nationale des «États fédérés » de Madagascar, qui s’est tenue à Toamasina les 14 et 15 septembre 1991, a été l’occasion pour les tenants du dis¬ cours fédéraliste d’exposer leur option et de justifier, a posteriori , leur autoproclamation synchronisée un mois plus tôt. Le rapport général lu à la clôture de la conférence insiste sur des lieux com¬ muns ressassés depuis 1975 par le régime (centralisation excessive des instances de décision, nécessité d’une décentralisation effective des pouvoirs et des compétences, développement régional...). En tant que genre discursif, le discours fédéraliste ne résiste pas à la critique de l’analyse politique. Il présente des non-dits, des omis¬ sions volontaires et des contradictions. Je me contenterai ici de sou¬ lever trois séries de remarques, sans prétention aucune d’épuiser le sujet.

Centralisme démocratique et décentralisation version «Livre rouge» : les oublis du discours fédéraliste

Un des leitmotiv des «représentants » des faritany convoqués à Iavoloha au mois d’août 1991 peut se résumer ainsi : «Cette grève de Tananarive paralyse Téconomie des faritany. Pourquoi ne pas rem¬ placer ces fonctionnaires grévistes par nos jeunes chômeurs qui ne deman¬ dent qu'à trouver du travail ? » Ce raisonnement, malgré son appa¬ rence logique, masque deux types de réalité. D’abord, n’en déplaise aux fédéralistes, le mouvement de grève et de contestation actuel se déroule à l’échelon national, même s’il est davantage accentué

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