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La fonction estimative dans l'induction empirique

[article]

Année 1951 22 pp. 189-201
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La fonction estimative dans l'induction empirique

Depuis quelque temps, la philosophie des valeurs est à l'honneur. A la perception des « valeurs » on a affecté une nouvelle fonction de la conscience, la fonction estimative. Seulement, le désaccord est encore considérable parmi les « axiologues » qui cultivent cette nouvelle philosophie, sur ce qu'on doit comprendre sous ce nom de « valeur », employé d'abord en Economie, et qui a envahi peu à peu beaucoup de domaines jadis réservés encore à ce qu'on appelait la « connaissance » : aujourd'hui les problèmes « cognoscitifs » sont de plus en plus restreints, et les problèmes « estimatifs » occupent les places laissées vides dans les domaines éthique, juridique, esthétique et religieux.

Il est aisé d'y reconnaître le champ classique de la bonté, de la justice, de la beauté et du culte religieux, prônés même aujourd'hui comme valeurs par excellence. Il reste cependant réservé à la science toute pure de n'être que connaissante, et de n'avoir d'autre valeur que la vérité. Ceci doit se dire d'abord de la science par excellence qu'est la mathématique ; et ensuite de celles qui suivent ses traces et même essaient de s'y réduire depuis que la « physique mathématique » fit ses premiers pas, à l'époque déjà lointaine de la Renaissance.

Or, c'est ici que, à mon avis, les esprits commencent à être en défaut. La confusion d'idées s'est infiltrée même dans le champ de la Mathématique, sous le couvert de celle de la terminologie. Les Mathématiciens nous parlent volontiers de « grandeurs », mais il est clair qu'ils ne peuvent pas employer ce mot dans son sens populaire. Une « grandeur » n'est pas une quantité (telle que la conçoivent les mathématiciens) ni un nombre quelconque, mais une quantité ou un nombre « considérable », dont le contraire est une « petitesse ». Or, l'un et l'autre concept ne sont plus des idées de

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