A PROPOS DU QUINQUINA
Quelques essais d'acclimatation du quinquina
Après les multiples travaux qui ont été consacrés à la plante des Amériques, il ne reste plus grand-chose à en dire, surtout depuis l'ample moisson faite dernièrement par M. le professeur Perrot, dans son ouvrage Quinquina et quinine, et il faut nous contenter maintenant d'apporter, sur cet intéressant sujet, quelques rares et menues glanes, recueillies de-ci de-là.
I. A propos de la fleur de quinquina
Lorsque le merveilleux secret, — acquis par Louis XIV — de l'origine de la poudre de la Comtesse fut découvert et contrôlé, c'est- à-dire quand La Condamine et J. de Jussieu eurent, vers 1735, décrit vraiment l'arbre à quinquina, identifié par eux dans l'Equateur, il y eut en France une grande émulation pour posséder et cultiver la précieuse rubiacée, non seulement au Museum de Paris, honneur oblige, mais aussi dans les serres des châtelains de province et, en particulier, en Normandie.
A ce sujet, nous voulons fixer un détail intéressant qui nous fut conté par nos respectés maîtres et amis, MM. A. Poussier, pharma-