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La faune wurmienne du gisement paléontologique de Siréjol à Gignac (Lot)

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LA FAUNE WRMIENNE DU GISEMENT PALÉONTOLOGIQUE DE SIRÉJOL

A GIGNAC (LOT)

par

Michel Philippe

Pour la quatrième année consécutive, notre campagne estivale de fouilles s'est poursuivie dans la grotte de Siréjol, à Gignac (Lot). Le chantier a fonctionné du 4 août au 6 septembre avec cinq fouilleurs permanents et treize fouilleurs occasionnels, assurant au total 192 journées de travail.

Comme nous l'avions déjà indiqué les années précéden¬ tes, la grosse faune de Siréjol est excessivement abondante et particulièrement bien conservée.

La première liste des espèces déterminées par C. Guérin a été publiée dans ce même bulletin en 1966 (Couchard et alii), mais la faune du petit éboulis, d'âge holocène, n'avait pas été séparée de la faune wûrmienne du grand éboulis. En 1971, une nouvelle liste plus complète et plus précise (Guérin et Philippe) regroupait encore les faunes des deux éboulis. En 1973, puis 1974, j'ai été amené à compléter la liste de la faune du grand éboulis grâce aux découvertes successives.

En 1975, d'autres découvertes viennent s'ajouter aux précédentes. A noter en particulier la mise au jour des premiers ossements de Bison priscus dans un niveau pro¬ fond encore non fouillé au cours des chantiers antérieurs.

Je proposerai donc de faire à présent le bilan paléon-tologique de ces quatre années de fouilles, en écartant défi¬ nitivement de la liste les espèces animales recueillies dans le petit éboulis.

Mais auparavant, je crois mérité d'insister sur la décou¬ verte d'un squelette complet d'un tout jeune renne, car ce n'est pas une découverte banale.

I. — Découverte d'un squelette complet de jeune renne

C'est dans le carré E7, à — 180 cm de profondeur, sur une surface correspondant vraisemblablement à un «paléosol » que furent découverts les premiers ossements d'un jeune renne. La fouille minutieuse de ce niveau permit de recueillir d'autres éléments du squelette. Celui-ci se prolongeait dans les carrés E6 et D7.

Le crâne fut découvert ensuite ; la boîte crânienne, en parfait état, était couchée sur le côté droit, les deux maxillaires à côté, mais détachés du crâne ; les deux hémi¬ mandibules étaient disposées sous le crâne, l'une légère¬ ment à gauche, l'autre quelques centimètres au-dessous de la première. Quelques éléments du squelette n'ont pas encore été retrouvés, mais la lentille fossilifère se pro¬ longe dans les carrés E8 et D8 non fouillés cette année. Ces ossements, diaphyses et épiphyses séparées étaient peu éparpillés mais non en connexion anatomique, à l'excep¬ tion des vertèbres atlas et axis.

Il s'agit d'un tout jeune renne (de quelques mois seu¬ lement) ainsi qu'en témoignent les os non épiphysés et l'apparition, sur le crâne, du bourgeonnement des deux bois (2 à 3 cm de longueur). Chaque demi-mâchoire pré¬ sente seulement 3 dents de lait, avec pointement de la première molaire.

On peut dire qu'il s'agit d'un squelette complet, car ont été recueillis à ce jour : le crâne complet (en trois morceaux), les 2 hémimandibules, les vertèbres atlas et

Nouv. Arch. Mus. Hist. nat. Lyon, fasc. 13, suppl.

p. 55-59, 2 fig.

Lyon, 1975

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