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Turner à Sisteron

[article]

Année 2004 102 pp. 157-164
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Méditerranée N° 1.2 - 2004

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Turner à Sisteron

Turner in Sisteron

Roland COURTOT*

Introduction

Si les géographes ont été de grands dessinateurs de paysage dans leurs carnets de terrain, au cours de leurs explorations et voyages d'études, pour enregistrer graphiquement de l'information sur les formes et le contenu des paysages qu'ils observaient, ils ont été évidemment précédés dans cet exercice par les artistes, dont les buts étaient autres : noter des formes, des impressions, des détails qui pourraient ensuite donner lieu à des constructions picturales où ils exprimeraient leur vision du réel et de l'imaginaire. Les sites montagnards, les rochers escarpés, les citadelles et les villes ceintes de remparts ont été pour cela des vues recherchées, en particulier au XIXe siècle, lorsque les peintres ont pu voyager plus aisément et dresser un nouveau «tableau» du monde connu : celui-ci a été inspiré des nouvelles formes de perception des paysages, d'abord documentaires, puis de plus en plus romantiques. Les voyages en Europe continentale (France, Allemagne, Suisse, Italie) du peintre

anglais William Turner dans la première moitié du xixc siècle ont été une des sources de son inspiration picturale car il n'a cessé de remplir des carnets de dessins et d'aquarelles au cours de ses pérégrinations. Ces documents ont donné lieu à des études et à des expositions nombreuses, en particulier depuis la seconde moitié du XXe siècle. Il ne s'agit pas de revenir sur les analyses esthétiques de ces œuvres, largement développées par les historiens et les critiques d'art (Hill, 2000 ; Wilton, 1979 ; Guillaud, 1981 ; Warrell, 1998), mais de considérer l'approche géographique d'un site par le peintre, afin de comprendre comment il étudie et intègre la forme des objets paysagers dans sa transcription graphique et dans son appréhension de l'espace. Alors qu'il a traversé plusieurs fois les Alpes française du Nord pour se rendre en Suisse et en Italie (en 1802 et en 1836) et en a retiré un grand nombre d' œuvres (en particulier autour du massif du Mont Blanc ; Hill, 2000) il n'a traversé les Alpes du Sud qu'une seule fois, en 1836, à l'occasion d'un voyage de retour d'Italie, de Gènes à Grenoble, par la Côte d'Azur, Aix-en-Provence, la vallée de la Durance et

* Professeur émérite, UMR TELEMME et UFR des Sciences géographiques et de l'aménagement, Université de Provence, Aix-en- Provence.

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