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Les ports antiques d'Olbia (Hyères) et Toulon, environnement historique et géographique

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Année 2000 94 pp. 33-38
Fait partie d'un numéro thématique : Ports antiques et paléoenvironnements littoraux
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Méditerranée N°1.2 - 2000

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Les ports antiques d'Olbia (Hyères) et Toulon environnement historique et géographique1

Michel PASQUALINI*

Les études, les fouilles archéologiques, qui se sont multipliées ces dernières années sur le littoral provençal, notamment sur les sites portuaires antiques, ont renouvelé les connaissances des archéologues et fait surgir de nouvelles problématiques liées à l'histoire des milieux littoraux et à celle de leur occupation par l'homme.

Dans la collaboration pluridisciplinaire imposée par le milieu littoral propice aux études sur les paléoenvironnements, l'apport des géographes à travers la géomorphologie et la sédimentologie a été primordial pour l'archéologie (Provansal et al., 1995). Mais l'échange est réciproque. Les géographes ont mis en évidence et précisé l'incidence que pouvaient avoir les variations du niveau marin sur les installations humaines ; ils cherchent dans l'archéologie des marqueurs chronologiques pour situer dans le temps les évolutions qu'ils constatent ; mais ils peuvent aussi révéler aux archéologues, en restituant parfois un environnement différent de celui que nous connaissons aujourd'hui, les raisons qui ont pu conduire des populations à choisir un lieu pour s'installer et y développer leurs activités.

Ils nous permettent aussi de mieux programmer la recherche dans ces milieux particuliers qui sont soumis en Provence à une importante pression immobilière.

Une progradation du trait de côte d'origine terrigène, qui peut intervenir malgré une remontée du plan d'eau, peut préserver des vestiges archéologiques (fonds de rades, estuaires...). La remontée du niveau marin, un recul du trait de côte dû à l'érosion, provoqueront au contraire la disparition irrémédiable des sites archéologiques. Nous avons tous à l'esprit bien sûr la grotte Cosquer dont un accès utilisé au Paléolithique se trouve à -40 mètres sous le niveau actuel de la mer. Dans ce cas des conditions particulières ont permis la conservation du site archéologique, mais combien d'autres ont disparu (Escalon de Fonton et al., 1976 ; Collina- Girard, 1995) ? À Marseille, les fouilles de la Bourse puis celles plus récentes de la place Jules Verne ont montré que cette variation positive du plan d'eau se poursuit encore aux périodes grecques et romaines (Morhange, 1994).

*Direction Régionale des Affaires Culturelles, Service Régional de l'Archéologie, Aix-en-Provence.

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