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Rejet du taxon Niphargus minutus (Gervais, 1835) et suppression de Niphargus moniezi Wrzeniowski, 1890 (Crustacés Amphipodes)

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REJET DU TAXON NIFHARGUS MINUTUS (GERVAIS, 1835) ET SUPPRESSION DE NIPHARGUS MONIEZI WRZENIOWSKI, 1890 (CRUSTACES AMPHIPODES)

par René Ginet.

Reject of the taxon Niphargus minutus (Gervais, 1835) and deletion of Niphargus moniezi Wrzeniowski, 1890 (Crustacea Amphipoda)

Dans leur excellente synthèse concernant les Amphipodes des eaux douces mondiales, Barnard et Barnard (1983) citent, parmi une vingtaine de taxons répertoriés en France pour le genre Niphargus, les espèces N. minutus (Gervais 1835) et N. moniezi Wrzeniowski, 1890 (carte n° 59 et p. 693). Bien que ces auteurs accompagnent ces deux espèces du qualificatif de «dou¬ teuses », il s'agit en réalité de deux formes qui sont depuis longtemps mises en synonymie ; de ce fait, elles doivent disparaître totalement de la nomen¬ clature spécifique du genre Niphargus. Pour confirmer cette affirmation et clore définitivement cette question, il a paru utile de retracer l'historique de ces deux taxons.

I — Niphargus minutus a désigné l'un des premiers Crustacés issu des eaux souterraines françaises, où il a été récolté dans la région parisienne ; mais sa description originelle, beaucoup trop simpliste, ne permet en aucune façon de savoir à quel Amphipode elle s'adresse réellement, ni à quelle autre espèce de Niphargus, décrite ultérieurement, elle pourrait convenir.

Le texte de son auteur, P. Gervais (1835), est le suivant : «...on trouve aussi dans les environs de Paris, mais seulement dans l'eau de puits, une troisième sorte de crevette, remarquable par la petitesse de sa taille, qui ne dépasse pas en effet 3 ou 4 millimètres. Cette crevette, que nous consi¬ dérons comme une simple variété de séjour, est constamment étiolée et ses yeux, au lieu d'être noirs comme chez les précédentes (Gammarus puîex et G. roeselii) sont tout à fait sans pigmentum et non apparens (sic). Nous la nommerons Gammarus pulex minutus, parce que c'est en effet à l'espèce sans épine qu'elle appartient ».

C'est en 1906 (p. 410) que Stebbing donne son autonomie spécifique à ce taxon qu'il rattache au genre Niphargus créé entre temps par Schiodte, sous l'intitulé «Niphargus minutus (Gervais, 1835) ». Mais dès avant cette date, P. de Rougemont (1876, p. 290) avait rattaché le Gammarus minutus de Gervais

Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, tome 57, fascicule 5, mai 1988 (ISSN 0366-1326)

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