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La Fluorine en Morvan

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Supplément au Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 51e année N° 5 Mai 1982

LA FLUORINE EN MORVAN

La fluorine est très répandue dans le Morvan où elle existe à la fois sous forme de gîtes de nature filonienne et sous forme de gîtes de nature stratiforme. Le Morvan a du reste été le berceau de l'exploitation de la fluorine dans notre pays. Les gîtes filoniens, les seuls exploités jusqu'alors, s'épuisent rapidement. Par contre, les gîtes stratiformes du Morvan septentrional représentent 70 % des réserves françaises de fluorine, mais leur mise en exploitation se heurte à de délicats problèmes d'environnement.

Historique

Il ne semble pas que les Romains, pourtant si intéressés par toutes les substances de caractère ornemental, aient cherché à utiliser la fluorine du Morvan comme pierre décorative. Il faut attendre la deuxième moitié du xix3 siècle pour voir apparaître la première tentative d'exploitation de la fluorine du Morvan à des fins industrielles. En 1855, un lyonnais, M. Tinia, se rendit au lieu-dit le Crôt Blanc sur le territoire de la commune de Grury (Saône-et-Loire) sur les indications de quelques amis.

Frappé par la richesse du sol en fluorine, il fit ouvrir une mine comportant deux puits et plusieurs galeries pour exploiter ce cristal multicolore. La mine occupait une vingtaire d'ouvriers et le minerai extrait était conduit à Digoin où il était utilisé par l'industrie céramique. L'affaire devait jouir pendant cinq années d'une certaine prospérité. Mais le vrai démarrage de l'industrie extractive de la fluorine dans le Morvan et même en France devait être l'oeuvre de la famille de Champeaux qui s'illustra à plus d'un titre dans l'histoire minière régionale.

Le grand ancêtre de cette dernière, l'Ingénieur en Chef des Mines Joseph-François de Champeaux de Saucy (1776-1845), qui avait fait partie de la première promotion de l'Ecole des Mines de Paris (1795) et qui avait un goût très vif pour la minéralogie, devait être l'inventeur du gisement historique d'autunite de l'Ouche d'Jau, commune de Saint-Symphorien-de-Marmagne, près du Creusot en 1800.

La vocation minière se retrouve dans la famille chez Georges de Champeaux (1837-1895), sorti breveté en 1857 de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne et qui doit être considéré comme le «père » de l'exploitation de la fluorine en France.

C'est incontestablement lui en effet, qui entreprit en août 1861 l'exploitation de la fluorine à Voltennes en Petite Verrière sous les auspices de MM. Schneider et Cie du Creusot et la continua personnellement à partir de 1863. Il s'occupait en même temps de l'extraction de l'huile de schiste (concession du Ruet) dans le bassin d'Autun qui fut ausssi le berceau de l'industrie mondiale du pétrole.

Esprit éclairé et infatigable chercheur, Georges de Champeaux avait pu affirmer aussi l'existence de la fluorine dans divers secteurs voisins de Volten¬ nes. Désireux en outre d'étendre les usages de la fluorine, il avait fait installer une usine de broyage à La Folie, près d'Autun.

C'est encore lui qui fit entrer en France la fluorine dans l'art décoratif. Une cheminée de cette substance figurait à l'Exposition Universelle de 1887. Lors de

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