REVISION MONOGRAPHIQUE
DES
ESPÈCES DU GENUE BELIONOTA ESCH
PAR
A. THÉRY
Correspondant du Muséum national d'histoire naturelle.
Présenté à la Société Linnéenne de Lyon, eu la Séance du 6 mars 1928.
Belionota Esch. (Zoolog. Ail., 1829, fasc. 1, p. 9).
Belionota Solier (Ann. Soc. Ent. Fr ., 1832, t. II, p. 306, pl. 12, ■fig. 27).
Belionota Cast, et Gor. (Mon. Bup., 1838, t. II, p. 1, pl. 1, fig. A). Belionota Lacord. (Gen. Col., 1857, t. IV, p. 71).
Belionota Quedenfeld (Berl. Ent. Zeit., i 886, t. XXX, p. 11.) Belionota Kerr. (C. R. Soc. Ent. Belg., 1890, t. XXXIV, p. 134; id., Ann. Soc. Ent. Belg., 1893, t. XXXVII, p. 234 ; id., Wytsman Gen. Ins. Bup., 1902, p. 197).
Belionota Lesne (Ann. Soc. Ent. Fr., 1918, p. 462).
Le genre Belionota rentre dans la tribu des Chrysobothrini , caractérisée par son mésosternum divisé (1) et concourant à former la cavité sternale ; ses antennes à pores antennaires con¬ centrés dans une fossette sur les articles dentés, son front rétréci entre les cavités antennaires, ses yeux rapprochés, au maximum, sur le vertex. Il fait partie du groupe des Actenodites chez lequel le 3e article des tarses postérieurs est armé, de chaque côté, d'une longue épine et dans ce groupe, il se distingue des autres genres par son écusson remarquablement prolongé et arrière et terminé, sauf
(1) Kerremans s'est trompé en affirmant que le genre Belionota avait la cavité sternale formée entièrement par le métasternum (Wytsman Genera Insectorum, 1902, p. 5, note). La suture méso-métasternale est bien dis¬ tincte chez certaines espèces, elle est complètement indistincte chez d'autre par suite de la soudure intime des deux pièces.
