Couverture fascicule

La tradition textuelle du Christos Paschôn et le texte d’Euripide

[article]

Année 1997 13-1-2 pp. 119-131
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 119

La tradition textuelle du CHRISTOS PASCHÔN et le texte d’Euripide

La tragédie chrétienne sur la Passion du Christ qu'on appelle commu¬ nément depuis l'édition princeps du texte — Rome, Bladus, 1542 — le Christus patiens est représentée dans la tradition antérieure à cette édition par vingt-cinq manuscrits qui attribuent unanimement la pièce à Grégoire de Nazianze. Ces manuscrits sont assurément de valeur inégale. Aussi bien, le plus ancien d’entre eux, le Parisinus gr 2875 n'est pas antérieur à la fin du XIIIe siècle. Mais les particularités que ces manuscrits révèlent à certains égards ont une grande valeur pour l'ancienneté du texte.

Précisons que celui-ci est attesté dans la tradition médiévale par deux familles, qui comprennent respectivement le Parisinus gr 2875, C et sa copie, le Monacensis gr 154 d'une part, les autres témoins du texte d'autre part1 Tout en donnant à la pièce des titres divers, les manuscrits s'accordent sur l'auteur du drame dont plusieurs d'entre eux confirment par des mentions caractéristiques l'authenticité dans l'histoire. C'est dire qu'une étude approfondie de la tradition directe fournit des indices intéressants à tous points de vue. Enfin, il est bon de rappeler au début de cet exposé que le titre le plus courant dans la tradition manuscrite est le suivant : Τού έν άγίοις πατρός ημών Γρηγορίου τού θεολογ ού ύπόθεσις δραματική κατ ’ Εύριπίδην περιέχουσα την δι ’ήμας γενομένην σάρκωσιν τού σωτήρος ήμών ’Ιησού Χριστού και το έν αύτώ κοσμοσωτήριον πάθος.

" Argument dramatique de notre saint Père Grégoire le Théologien comprenant, à la manière d'Euripide, l'incarnation pour nous de Jésus-Christ notre sauveur et sa passion rédemptrice du monde". Ce titre répond au prologue du drame et il confirme de cette manière son authenticité dans la tradition textuelle. Il précise également le genre littéraire de l'oeuvre, qui est une démonstration théologique avant d'être un texte littéraire, et je me suis toujours étonné pour ma part que la critique en ait méconnu la portée dans ses appréciations successives.

1 Pour l’étude de la tradition manuscrite du texte, consulter A. Tuilier, Grégoire de Nazianze, La Passion du Christ, Tragédie, Paris, 1969, pp. 75-116.

119

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw