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Les Indiens Malibú.

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Page 139

LES INDIENS MALIBU,

Par Paul RIVET.

Les Malibú ou M-iiebú vivaient, au moment de la conquête, sur les rives «des lagunes qui bordent, le Magdalena et sur les rives de ce fleuve depuis Tamalameque jusqu'à Tenerife, d'après Antonio Rodriguez de Medina -{9, 48-49). Le Père Simon et le Père Estebán de Asensio confirment partiellement ce renseignement en situant Mompox en territoire malibú ou .malebú (10, III, 323, IV, 192, V, 76 ; 4, 37). Antonio Rodriguez de M ídima indique que les Malibú du fleuve et les Malibú des lagunes, sans avoir la même langue, parlaient des langues affines, dont la langue des Indiens des Cordillères se différenciait nettement (9, 48-49).

Les Malibú des lagunes occupaient les villages de Senpeheguas, Pan- ■quiche, Sopati, Sopatosa, Simichagua, Soloba ; les Malibú du rio, Tamala- guataca, Tanulaque, Nicaho, et toutes les rives en aval jusqu'à Tenerife (9, 48).

Les villages des lagunes, à l'exception de Panquiche et de Sopati, sont faciles à identifier; ils subsistent actuellement sous les noms de Sempegua ■ou peut-être Sampegua, de Zapatoza, de Chimichagua, autour ou dans le "voisinage de la lagune de Zapatoza.

On pourrait être tenté d'identifier Solobaavec l'actuel Saloa, au nord-est <le ladite lagune. Pourtant, cette identification n'est pas en accord avec les -anciens textes. Nous savons en effet que Soloba était près du premier site de Sonpallon(9, 43-44), Sompallon, Çompallon (6,1, 390, H, 38), Sampollon (2, 50, 51,77, 87), Sompayon (1, I, 106, 109, 120, 121, 123) ou Sani- ;pelloir (6, II, 40). Or, le village de Santiago de Sonpallón, fondé par Hernando de VALDEsen 1544,- et baptisé par lui du nom des Indiens de la région qui dépendaient du cacique de Tamalameque (6, I, 393), abandonné pur les Espagnols en 1553 (9, 43-44), puis reconstruit en 1560, par Luis de Manjares, à 2 lieues a vol d'oiseau et à 6 lieues par le fleuve du site de l'actuel Tamalameque, sous le nom de San Miguel de Tamalameque, ne fut transféré qu'en г 5 66, sur la falaise même du rio (9; 44), c'est-à-dire à l'emplacement de l'actuel Tamalameque. Il semble donc que le Sompallon pri-

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