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Un témoignage de Libanios sur Bostra

[article]

Année 1982 2 pp. 163-167
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UN TÉMOIGNAGE DE LIBANIOS SUR BOSTRA

Dans son Discours 55 x Libanios répond à Anaxentios, un de ses étudiants décidé à quitter Antioche et à rentrer dans sa patrie ; pour l'inciter à rester, il lui montre la grandeur du métier de sophiste. La défection est causée par les manœuvres de l'ancien professeur du jeune homme qui, dans sa ville d'origine, fait pression sur son père. On devine les arguments et moyens utilisés pour convaincre un fils de famille : son départ a privé la cité d'un futur curiale et les charges de son père ont été augmentées en conséquence.

L'identification de la cité d'Anaxentios, de son malheureux père et du sophiste malveillant présente des difficultés. Le consensus qui s'est établi sur le nom de Gaza est-il vraiment fondé ?

Le texte du § 32 du Discours 55 mentionne explicitement la patrie d'Anaxentios ; les manuscrits portent la leçon 'Apa(3ioi<; que reprend Reiske, que Cobet corrige en 'ApaStoiç et Foerster en FaÇouoiç 2. Il s'agit donc soit d'une ville des Arabes soit d'Arados soit de Gaza.

Le contenu du Discours 55 permet de tracer un portrait, flou certes, mais caractéristique, de la cité en question. En effet, au § 33, Libanios encourage Anaxentios à la persévérance : « Oppose, car je ne doute pas du résultat, oppose aux désagréments actuels et aux larmes de ton père, et le jour qui t'éloignera de nous couvert d'éloges et celui qui te ramènera à la ville d'Io, Io, que, de belle femme, Zeus métamorphosa par force en une génisse ». La légende d'Io est donc liée à la cité d'où Anaxentios est venu.

Au § 34, Libanios demande à l'étudiant d'achever ses études à Antioche

1. Libanios, Opera, ed. R. Foerster, 11 v., plus index, Teubner, Leipzig, 1903- 1927. Or. 55, v. 4, p. 107-128 ; trad. A. J. Festugière, Antioche païenne et chrétienne, Paris, 1959, p. 434-441 ; toutes les traductions données ici sont les siennes.

2. C. G. Cobet, Mnemosyne, NS, 2, 1874, p. 407-408, sur J. J. Reiske, Libanii sophistae orationes et declamationes, t. 3, Altenburg, 1791, p. 202 ; R. Foerster, v. 4, p. 125.

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