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La production du Coton dans les Colonies Françaises. Extrait du Rapport

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La production du Coton dans les Colonies Françaises.

Extrait du Rapport présenté

par M. G. MASQUELIER, Vice-Président de la Chambre de Commerce de Lille, à la Commission des Questions Agricoles.

Pendant ces trois dernières années la production de nos colonies n'a cessé de progresser. Nous analysons ci-après l'effort accompli dans chacune de nos possessions.

Afrique du Nord

Algérie

— Depuis notre précédente étude, la culture n'a cessé de se développer dans nos départements Nord-Africains. C'est ainsi que les surfaces dévolues au Cotonnier ont été de 800 ha. en 1923 et de 9000 ha. en 1926. La production a atteint 240 t. de fibre en 1923, 600 t. en 1924, 1400 t. en 1925 et environ la même quantité au cours de la dernière campagne. Le faible rendement de cette année est dû à la sécheresse qui, en rendant parfois impossibles les irrigations d'été, a. contraint de nombreux planteurs à abandonner des champs ensemencés.

Presque toutes les cultures cotonnières de l'Algérie sont, en effet, irriguées. La culture sèche n'est pratiquée que dans de rares zones où les pluies sont suffisantes, en particulier dans les régions de Bône et de Philippeville.

Partout où l'on dispose d'eau d'irrigation, la culture du Cotonnier a été tentée, presque toujours avec succès. Devant les résultats obtenus le Gouvernement général a décidé de mettre en exécution le plan d'aménagement hydraulique de la vallée du Chélitf , de la Seybouse et de Bou-Hanifia Les barrages de Perrégaux et du Sig seront améliorés (1). Ainsi, la surface irrigable s'accroîtra chaque année et avec elle, selon toutes probabilités, la surFace consacrée au Cotonnier. Cependant, après le développement si rapide de la dernière décade, il se pourrait que le cotonmarque un temps d'arrêt en Algérie, peut-être même rétrograde quelque peu cette année. La raison en est fort simple : Au cours des dernières années, la consommation mondiale étant supérieure à la production, le coton atteignait des cours élevés. Il n'en est plus de même à présent en raison des fortes récoltes américaines de ces dernières

(1) Ce rapport a été écrit avant la catastrophe de Perrégaux.

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