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Le territoire de Lille-Métropole sous l'emprise de la médiatisation des projets urbains

[article]

Année 2000 1 pp. 23-29
Fait partie d'un numéro thématique : Villes et enjeux urbains du Nord - Pas-de-Calais
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D. JOSEPH-FRANÇOIS

Le territoire de Lille-Métropole sous l'emprise de la médiatisation des projets urbains

Didier JOSEPH-FRANCOIS

Maître-assistant

École d'Architecture de Lille-Régions Nord rue Verte -quartier Hôtel de Ville 59650 VILLENEUVE d'ASCQ e -mail : welcomme @ lille.archi.fr

Résumé

Abstract

1. L'identité du territoire

Les formes de la régénération urbaine des villes du Nord-Pas-de-Calais devraient présenter des carac¬ tères singuliers, des formes issues d'une réflexion sur leur histoire de villes libres et bourgeoises, puis de villes de commerce et d'industrie. Les caractéris¬ tiques morphologiques héritées devraient les conduire à une compréhension originale de leurs mutations et développements.

Pourtant cette identité du territoire des villes n'ap¬ paraît pas, depuis bientôt deux siècles, un souci premier des politiques urbaines menées par les municipalités, et plus récemment les communautés urbaines. L'esprit de nouveauté, voire d'avant-garde, prend le pas sur la recherche d'une identité. La fin d'une économie industrielle ancrée sur la mine et la filature a entraîné un discrédit profond sur les formes urbaines qu'elles ont engendrées. Le patri¬

moine urbain antérieur, sévèrement malmené par les deux guerres du XXe siècle et les plans de recons¬ truction des villes, a lui-même eu bien du mal à se faire reconnaître à partir des années 60. Les 150 maisons de la Grande et de la Petite Place d'Arras et les 24 maisons de la Vieille Bourse de Lille éprouvent toujours la même difficulté à se faire connaître comme patrimoine identitaire par défaut d'être des monuments monumentaux. De même beffrois et halles échevinales qui furent signes et lieux de l'identité urbaine, ont peu à peu été vidés de leur substance à partir de la Révolution au profit d'une centralisation républicaine, organisant les adminis¬ trations de l'État comme souveraines des villes et des départements.

Il faut sans doute rechercher dans les débuts de l'ère républicaine, jacobine, les premières atteintes à l'identité urbaine des villes bourgeoises (figure 1).

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