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Le mouvement nationaliste marocain à Tanger

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Fait partie d'un numéro thématique : Tanger au miroir d'elle-même
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nationaliste

marocain

à

tanger

Abdelmajid Benjelloun

Nous vous proposons de rappeler dans cet article l'essentiel (?) de ce que fut le mouvement nationaliste dans la ville du détroit. Pour ce faire, nous nous devons de répondre à deux questions :

- La ville de Tanger abritait-elle un mouvement nationaliste propre ou, au contraire, offrait-elle une sorte de refuge aux des patriotes marocains, qui y étaient en transit ou qui y séjournaient plus ou moins longuement ?

- Par delà les avatars qui ont été au fil des années ceux de l'Administration Internationale de la ville, le statut de Tanger a-t-il eu une incidence sur l'histoire du mouvement nationaliste marocain de la cité ?

Celui qui a une certaine intimité avec les développements politiques intervenus du temps du statut international conviendrait que la ville du détroit abritait un mouvement nationaliste propre. Il admettrait aussi que ce mouvement nationaliste tangérois profitait soit des actions, soit de la présence de ces patriotes qui y séjournaient de manière transitoire.

Étant donné le caractère quasi indissociable de ces deux composantes éventuelles du patriotisme tangérois, nous allons les traiter en tant que telles.

Certes, l'histoire du mouvement national de cette ville n'a pas encore été écrite, mais nous disposons, sur ce sujet, de certains éléments significatifs pour élaborer cet article.

A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, un cercle restreint d'intellectuels animait un débat politico-religieux que certains nationalistes comme Allai el Fassi, Abdallah Guennoun, Mohammed Hassan el Ouezzani et Abdelkrim Ghellab considèrent, après coup, comme étant à l'origine même du mouvement patriotique dans notre pays.

L'historien Abdallah Laroui note pertinemment à cet égard : « L'historiographie nationaliste accorde une grande attention à l'action d'un groupe d'hommes qui visait à limiter le pouvoir du Sultan, en même temps qu'à s'opposer à l'emprise européenne ; elle y voit le début d'une véritable réforme démocratique du sultanat marocain, le premier pas vers la création d'un parti nationaliste moderne. ..On y décèle l'action des 'Alims, d'émigrés revenus au Maroc après un long séjour en Orient, et de journalistes syriens installés à Tanger » 1

II convient de noter la parution dans la ville du détroit, le 28 février 1907, du journal Lisan el Maghrib dirigé par Faraj et Arthur Nemour (Nimur), et en juillet 1908, la publication de al Fajr, animé par Nimat Allah Dahdah, sans oublier Idhâr al haqcj publié par le Marocain Aboubakr Ben Abdelwahid 2

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