Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Chamanisme et préhistoire. Un feuilleton à épisodes

[note critique]

Année 1998 147 pp. 203-219
Fait partie d'un numéro thématique : Alliance, rites et mythes

restrictedrestricted Cet article contient des illustrations pour lesquelles nous n'avons pas reçu d'autorisation de diffusion (en savoir plus)

Avant de procéder à toute mise en ligne, les responsables des revues sollicitent les auteurs d'articles et d'illustrations pour obtenir leurs autorisations. Dans cet article, la personne disposant des droits sur les illustrations a dû refuser la diffusion libre et gratuite de son travail. Nous avons donc apposé des masques permettant de dissimuler l'illustration (et donc de satisfaire la demande de l'ayant droit) et de laisser un accès libre au texte de l'article.

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 203

Chamanisme et préhistoire

Un feuilleton à épisodes Sophie A. de Beaune

Mais plutôt que d'essayer, avec une imagination forcément dépassée par ce qu'étaient les faits, de broder sur le totémisme hétéroclite des Australiens, des Eskimo, des Bochimans ou des Fuégiens, ne vaut-il pas mieux recevoir directement du Paléolithique ce qu'il apporte spontanément ?

André Leroi-Gourhan, « Les rêves », in La France aux temps des mammouths.

s'interroge sur la religion et les croyances au paléolithique se trouve confronté soit à l'absence de documents, soit à leur « opacité sémantique » (Eliade 1978 : 25), ce qui soumet les chercheurs à un vertige herméneutique auquel ils ne résistent pas toujours. Ainsi, l'art paléolithique, et en particulier l'art pariétal des grottes, a suscité d'innombrables interprétations depuis la reconnaissance de son ancienneté, au tout début du XXe siècle (en 1902) : art pour l'art, magie de chasse, culte de la fécondité, rites d'initiation. . . Le chamanisme, de par sa localisation géographique traditionnellement septentrionale, avait de quoi tenter les préhistoriens, les traits de convergence étant par ailleurs nombreux entre populations sibériennes ou eskimos et paléolithiques. Cependant il n'a constitué, du moins pour la période dominée par l'abbé Breuil, c'est-à-dire de la fin du XIXe siècle aux années 40, qu'un filon interprétatif relativement sous-exploité, peut-être à cause du manque de familiarité des préhistoriens avec les travaux sur le chamanisme, publiés pour une part importante en langue russe (Leroi-Gourhan 1977 : 20). Ce n'est que dans les années 50-60 que le chamanisme a eu quelque succès, en particulier chez des auteurs de langue allemande, avant de faire une réapparition remarquée au cours des dernières années. Il est donc commode, pour retracer l'histoire des liens entre chamanisme et préhistoire, de distinguer trois périodes : du début du siècle aux années 40, les années 50-60, enfin, les toutes dernières années. Mais il ne faut pas perdre de vue que ces hypothèses n'ont jamais été les seules et n'ont d'ailleurs jamais été sur le devant de la scène, d'autres étant beaucoup plus en vogue.

O a.

Une version abrégée de ce texte a été présentée à la Quatrième Conférence internationale sur

le chamanisme intitulée « Le chamanisme : perspectives religieuses et politiques », et organisée par

l'International Society for Shamanic Research, qui s'est tenue du 1er au 5 septembre 1997 à Chantilly

(France).

O

QC

^

'^

L'HOMME 147/1998, pp.203à2l9

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw