Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Législation et prophylaxie de l'abandon à Paris au début du XXème siècle

[article]

Année 1983 2-3 pp. 475-496
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 475

LÉGISLATION ET PROPHYLAXIE DE L'ABANDON A PARIS AU DEBUT DU XXème SIECLE

par Luc PASSION

L'histoire des enfants assistés reste à écrire. Un dénominateur commun les rassemble : le soutien de l'Etat, sa responsabilité à leur égard. Leur appellation pourtant s'avère insuffisante. Pupilles abandonnés à la naissance, recueillis et placés, enfants simplement déposés à l'hospice, repris ou définitivement délaissés par la suite, mais aussi enfants naturels secourus pour prévenir l'abandon par leur mère, autant de réalités très diverses qu'une loi de 1 904 sur les services qui en sont chargés permet de mettre en lumière. Au sein d'un cadre juridique, c'est la vie des enfants, des familles nourricières, l'action de médecins, de juristes, leur vision de l'enfance qui apparaissent.

La loi de 1904 réformant le service rend compte d'une évolution de plus de cent ans. Un texte de ce type ne saurait se prêter uniquement à une étude horizontale. Sont pris en considération, bien sûr, au simple plan légal, tous les règlements antérieurs. Mais au delà, la loi atteste de réalisations, d'idées déjà largement reconnues, appliquées, hors même toute législation. En ce sens, elle est témoignage historique de valeur. D'autres considérants interviennent de même, les questions budgétaires notamment, lorsqu'il s'agit d*une administration, de son action, et que les hommes qui en sont chargés conservent une large liberté au sein de leur devoir textuel. En fait, c'est la paternité réelle du projet de loi soumis aux délibérations des chambres qu'il fallait établir, cherchant dans le passé les causes profondes de sa promulgation.

Ici notre sujet restera limité. Seule nous a retenu la toute première phase de l'histoire des enfants assistés : l'abandon, le passage à l'hospice dépositaire, l'infirmerie, avant l'envoi dans les circonscriptions de province, moment très court mais déterminant pour l'avenir. Le sort de ces enfants, le placement, l'adoption de certains feront l'objet de recherches ultérieures. Histoire malheureuse pour beaucoup, heureuse peut-être pour d'autres, histoire en tout cas d'un effort soutenu qui voulait prendre en compte l'intérêt des petits, sans oublier pourtant des situations parentales douloureuses, parfois durement jugées, mais aussi quelquefois reconnues et soignées, ponctuées d'échecs, de réussites, qui ne sauraient laisser indifférent.

Enfin, l'histoire de ces enfants trouve un objet plus vaste. A une époque où le nombre d'abandons est très important, se dessine en filigrane pour un contemporain la question du sentiment maternel, mais aussi paternel, car il est bien présent, à l'égard d'une enfance miséreuse dont on doit se séparer. Impératif socio-économique, facilité de la réception des enfants par l'administration, remords, rancune, acceptation, autant de possibilités dans lesquelles il s*agit de trier. Peut-être ceci éclairera-t-il d'un autre jour l'histoire des cellules familiales.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw