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L'agriculture européenne au Maroc. Étude humaine et économique

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Année 1957 354 pp. 144-158
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L'AGRICULTURE EUROPÉENNE AU MAROC ÉTUDE HUMAINE ET ÉCONOMIQUE

L'intervention du protectorat en matière de colonisation agricole s'est manifestée sous deux aspects : une action générale d'orientation et de soutien donnés à l'agriculture européenne f yne action plus particulière de colonisation officielle qui consistait à vendre des terres de colonisation, dont la mise en valeur était contrôlée par l'administration.

Ces deux formes sont intéressantes à étudier, car, à travers les diverses phases de cette orientation générale, ou à travers les difficultés rencontrées par la colonisation officielle, c'est l'évolution de l'ensemble de la colonisation au Maroc que l'on retrouve.

Or, si la réalité de la colonisation privée est pour le chercheur plus diffi- ! cile à saisir, par sa nature même, la colonisation officielle qui a été « montée » de toutes pièces et n'a cessé d'être « suivie » par l'administration peut faire : l'objet d'une analyse précise : on peut étudier, en particulier, ses « compo- \ santés » humaines1 et retracer son évolution. Bien que, par ses caractères / actuels, la colonisation officielle soit maintenant parfaitement assimilable à | la colonisation privée, on ne doit cependant pas chercher à appliquer ces données à l'ensemble de l'économie agricole : les colons officiels se sont trouvés dans une situation privilégiée ; d'autre part, il serait vain de chercher à réduire à une simple action administrative toute une évolution commandée par des facteurs extérieurs au Maroc. Mais, à ces réserves près, et à condition de replacer ces interventions du Protectorat dans le cadre d'une conjoncture générale, une telle politique officielle peut donner des indications utiles sur les problèmes qui ont intéressé l'agriculture européenne du Maroc tout entière.

{""" La politique de colonisation est née des besoins de la période de guerre | et de la nécessité de contribuer au ravitaillement de la France, notamment , | en céréales. Des circulaires nombreuses, entre 1915 et 1917, témoignent de '" la préoccupation officielle d'augmenter le rendement des cultures céréalières. ' C'est dans ce but que, préalablement à toute définition de la méthode de colonisation, furent décidées la mise en location dès 1915 de propriétés domaniales à Marrakech et à Fès et même l'adjudication en 1917 de quelques ^grandes propriétés2. Dans le même esprit, sans attendre la fin de la guerre,

1. L'exploitation systématique et anonyme des renseignements contenus dans les dossiers \ de candidature peut, en effet, donner une image de l'origine géographique et de la structure sociale de cette colonisation. Les candidats devaient fournir à l'administration des renseigne- , ments concernant leur état-civil, leur compétence professionnelle, leurs ressources financières. Toutefois, ces dossiers ne concernent que les attributaires de lots de moyenne et de grande colonisation, et, compte tenu des lacunes dues à la disparition de certains dossiers, il a été possible de faire un dépouillement portant sur 1 000 attributaires (il y eut 1 100 bénéficiaires dans ; ces catégories), ce qui représenterait 17 p. 100 de l'ensemble des agriculteurs européens du Maroc. En outre, une partie de ce millier de cas n'est plus au Maroc : ce sont ceux qui ont échoué. Pour un même lot, il est arrivé, ainsi, d'examiner deux ou même trois attributaires qui s'y sont succédé. 2. Ras el Ma, à l'Ouest de Fès.

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