NOTES

Abris gravés des massifs gréseux du Bassin parisien.

Historique des découvertes

Un historien régional, Amand de Vertus dans « Histoire de Goincy, Fère, Oulchy »*, décrit pour la première fois, un abri gravé du Tardenois. Il existait aux alentours de Goincy (Aisne) deux « Chambres des Fées », seule subsiste celle du Géant du Mont Preux13 celle du « Trou Cochon » venait d'être détruite en 1858, quand l'auteur la visita. Il la décrit en ces termes : « ces chambres portaient des signes cabalistiques, des inscriptions latines et noms anciens, et toutes ces écritures qui excitaient la curiosité des rares visiteurs de la chambre des fées, étaient débités en pavés échantillons. » En 1868, MM. Quicherat et Henri Martin signalaient à Ballancourt, arrondissement de Gorbeil, un rocher formant une petite grotte dans le fond de laquelle ils reconnurent des signes gravés. C'était en somme, la deuxième fois que l'on citait des gravures sur grès2. En 1899, E. Delessard publie une note à propos de la roche entaillée du bois des Fonceaux à Gillevoisin3.

Mais c'est à partir de 1901 que Georges Courty prospectait systématiquement la région d'Étampes et découvrait tout un ensemble de roches gravées au pied desquelles des fouilles lui permirent de mettre au jour les premières pièces émoussées en grès. Il fit tout de suite le rapprochement entre la présence des éclats à émoussement et les gravures4. En 1909, Frédéric Ede découvre à son tour des motifs gravés sur les grès de la forêt de Fontainebleau et les publie en 191 15. En 1912, il donne un compte rendu de ses recherches et, grâce à la découverte de tessons de poteries, pense pouvoir dater certaines de ces gravures de l'époque néolithique, de l'Age des Métaux, voire de l'époque gallo-romaine6. En 1913, il compare ces gravures aux « signes figuratifs et idéographiques » connus d'autres régions. Il les rapproche entre autres des inscriptions sumériennes7. Enfin, il convient de citer les