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L'État et la cellule familiale sont-ils substituables dans la prise en charge des chômeurs en Europe ?

[article]

Une comparaison s'appuyant sur le panel européen

Année 2005 387 pp. 65-83
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ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 387, 2005 65 EMPLOI

L’État et la cellule familiale sont-ils substituables dans la prise en charge des chômeurs en Europe ?

Une comparaison basée sur le panel européen

Olivia Ekert-Jaffé et Isabelle Terraz*

La prise en charge des chômeurs repose à la fois sur l’État et sur la famille. Les données du panel européen sur la période 1995-2000 mettent en évidence une opposition entre les pays du Nord de l’Europe, où le rôle de l’État est prépondérant, et ceux du Sud où l’apport de la famille pallie une intervention de l’État moins généreuse. Les taux de prise en charge respectifs par la famille et l’État prennent en compte le salaire potentiel qui serait perçu par un chômeur s’il reprenait un emploi. Dans la plupart des pays de l’Europe des dix, la compensation de l’État apparaît plus forte lorsque celle de la famille ne l’est pas, et assez faible lorsque la famille contribue fortement. Cette «substituabilité » plus ou moins prononcée d’un État à l’autre s’explique en partie par le poids, variable d’un pays à l’autre, des différentes confi gurations familiales des ménages de chômeurs : les jeunes vivant au sein de la cellule familiale et les conjoints sont davantage pris en charge par la famille, alors que les chefs de ménage et les personnes seules sont essentiellement tributaires de l’État. L’apport familial ne compense pas entièrement les disparités de prise en charge par l’État constatées d’un pays à l’autre : le niveau de vie des chômeurs reste fortement contrasté et continue de refl éter la disparité des systèmes d’indemnisation du chômage. Sur la période considérée, le Danemark est le pays où les chômeurs sont le mieux pris en charge par l’État tandis que, à l’autre extrême, la famille, très présente dans les pays du Sud, ne compense pas la faiblesse de l’indemnisation par l’État. En France, la combinaison d’une prise en charge publique et familiale importante débouche sur un taux de compensation moyen élevé des pertes liées au chômage. Dans tous les pays, l’apport familial améliore sensiblement la situation relative de certaines catégories de chômeurs, particulièrement celle des femmes appartenant à un couple et des jeunes adultes restés au domicile parental.

* Olivia Ekert-Jaffé appartient à l’Ined, 133 Boulevard Davout, 75020, Paris, ekert@ ined. fr, et Isabelle Terraz au Ceregmia et au Beta, 61, avenue de la Forêt Noire, 67085 Strasbourg, Cedex, terraz@ cournot. u-strasbg. fr. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fi n d’article.

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