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La diversité des budgets des ménages

[article]

Année 1980 128 pp. 53-64
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VIE QUOTIDIENNE

La diversité des budgets des ménages

par Philippe L'Hardy

L'étude des disparités de consommation se heurte encore à l'obstacle tenant à ce que les instruments d'observation ont un caractère inadapté à cet objet. Les nomenclatures de produits habituellement utilisées, sont inefficaces parce qu'elles regroupent ensemble des biens qu'il conviendrait justement de dissocier pour de telles analyses. L'étude présentée ici dégage, à l'aide d'un travail typo- logique, à la fois des facteurs permettant de distinguer les ménages]| entre eux, et allant au-delà de la simple différence de niveaux de vie, et une nomenclature faisant apparaître des constellations . de produits, typiques de situations ou de goûts partagés par ces ménages.

Si la description de l'économie par grands agrégats globaux est un préalable indispensable à son analyse, elle est loin de suffire. De plus en plus, la connaissance des diversités de situation et des inégalités, l'étude de la société dans ses différences et ses détails, et non comme un bloc homogène, apparaissent indispensables pour la compréhension de nombreuses questions. Cela est vrai en particulier pour la consommation des ménages, où, à côté de l'intérêt pour l'évolution du montant des dépenses, existe aussi un besoin d'information sur la consommation dans sa double diversité : diversité des produits, diversité des consommateurs. Comment les budgets de consommation se différencient-ils dans la population ? Quelles sont les consommations typiques qui caractérisent cette différenciation ?

Depuis la mise en place, vers les années 1960. en France, d'enquêtes étudiant les consommateurs, il existe une grande masse d'informations abondantes, et détaillées, sur les budgets de famille. Cependant, cette documentation très analytique ne constitue pas à elle seule une réponse aux interrogations

sur les disparités. Une synthèse est nécessaire pour faire apparaître les facteurs de différenciation et leurs poids respectifs.

Une première clé pour aborder l'interprétation des disparités des budgets familiaux a consisté à les rapprocher des inégalités de niveau de vie. La théorie microéconomique du consommateur, qui sous sa forme la plus simple ne retient que l'influence de la contrainte budgétaire, conduit d'ailleurs à ce point de vue qui correspond à une longue tradition en matière d'étude de la consommation.

Mais repérer plus finement les disparités de consommations suppose de répartir les ménages selon une variété de critères permettant de typer leurs habitudes d'achat. Le premier travail consiste en effet à bâtir les instruments d'observation, c'est-à-dire à la fois identifier les facteurs dont les différentes modalités permettent de distinguer des groupes de ménages relativement homogènes quant à leur consommation, et trouver une nomenclature de produits telle qu'on puisse isoler les biens typiques consommés par ces différents groupes de ménages.

Le domaine qu'on aborde ici est relativement neuf et peu exploré. Bien entendu, de nombreuses études ponctuelles consacrées à certains types de produits ont analysé les facteurs de disparités en introduisant divers critères en plus du revenu. L'étude empirique de l'ensemble des disparités de consommation a été abordée par différents auteurs ([1], [2], [3], [4-1 et flO]). Cependant les approches sont très différentes, et il n'existe pas à l'heure actuelle de « vue générale » pur les disparités de consommation.

* Philippe L'Hardy fait partie de la division «Synthèses relatives' aux ménages » du département « Population et ménages » de VINSEE. L'étude dont rend compte cet article a été réalisée en collaboration avec Caroline Roy. Les 'nombres entre crochets, [], renvoient à la bibliographie située en fin d'article.'

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