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L'instabilité du système monétaire international

[article]

Année 1980 126 pp. 33-46
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INTERNATIONAL

L'instabilité du système monétaire international

par Daniel Cohen et Pierre Ewenczyk

Mille milliards de dollars (près des PIB allemand et français réunis) inscrits de part et d'autre des bilans bancaires, à l'écart de toute régulation publique; des taux d'intérêt qui, en l'espace de quelques mois, passent du simple au double; des autorités monétaires qui déversent quelque trente milliards de dollars sur le marché des changes pour assurer quelques semaines de stabilité à leurs monnaies : la liste des faits qui témoignent de la vivacité de la crise monétaire internationale est longue. Certes le marché de l'eurodollar a comblé une lacune des accords de Bretton-Woods : il offre un système international de crédit qui faisait défaut. Mais il reste trop attaché aux vicissitudes de l'économie américaine pour constituer un système stable. L'extrême volatitilité des capitaux comme la diversification des réserves de change vers les monnaies fortes, le mark allemand en particulier, sont deux des indices les plus nets de cette instabilité. Elle rend le système monétaire international encore plus sensible aux variations des différences d'inflation, d'intérêt, de solde des balances de paiements, entre économies dominantes.

organise le déroulement : la création de la liquidité internationale. Une fois précisé ce que l'on entend par ce problème, l'article tentera de faire apparaître pourquoi les dispositifs actuels de création monétaire (dont l'eurodollar est la pièce maîtresse) ne parviennent pas à offrir un système stable. Par l'exemple de l'année 1979, on caractérisera les formes nouvelles prises par l'évolution de la crise monétaire.

La progression du commerce mondial demande d'être accompagnée par un accroissement de la liquidité internationale. Ce développement nécessaire de la liquidité prend, pour partie, la forme d'un gonflement des réserves de change des autorités monétaires, qui souhaitent s'assurer une couverture suffisante pour soutenir le cas échéant le cours de leur monnaie, ou pour disposer d'une marge de paiement du solde de leurs échanges extérieurs. Il est également le fait (pour les deux tiers) des agents privés qui détiennent pareillement des actifs de transaction et de réserve.

L'ensemble de cette monnaie détenue au titre des échanges internationaux doit être la contrepartie d'un endettement (public ou privé) contracté nationalement ou internationalement. Le problème de la création monétaire internationale devient alors celui de la réalisation d'un équilibre entre la demande d'actifs internationaux et les sources d'endettement qui en permettent la création.

Si le désordre monétaire et financier international est patent, il ne s'apparente pas pour autant au chaos. Il est l'effet d'une logique qui parcourt l'ensemble du système de Bretton- Woods, de ses premières difficultés — à l'aube des années soixante — à ses derniers rebondissements enregistrés sur le chapitre des taux d'intérêt. Cette logique peut être appréhendée à partir d'un problème central qui en

* Daniel Cohen fait partie du bureau des Opérations financières de la direction de la Prévision et Pierre Ewenczyk du Centre d'études prospectives et d'informations internationales. Les nombres entre crochets [ ] renvoient à la bibliographie en fin d'article.

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