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Les conditions de travail des ouvriers... et des ouvrières

[article]

Année 1980 118 pp. 25-39
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POPULATION ACTIVE

Les conditions de travail des ouvriers... et des ouvrières

par Anne-Françoise Molinié et Serge Volkoff

Une enquête a été menée en octobre 1978, auprès de 20 000 salariés, sur divers aspects de leurs conditions de travail. Ainsi que Ton pouvait s'y attendre, la plupart des résultats mettent en évidence de grandes différences entre les « travailleurs manuels » et les autres salariés, même si, dans certains domaines, la situation d'une partie des employés de bureau ou des employés de commerce se rapproche de celle des ouvriers. Des différences nettes apparaissent également, au sein même de la population ouvrière, entre les diverses qualifications (ouvriers qualifiés, ouvriers spécialisés, manœuvres). Mais en outre, il est apparu, dès le premier stade d'exploitation de l'enquête, qu'il était illusoire de parler de conditions de travail des ouvriers en général, tant les contrastes sont vifs en ce domaine entre hommes et femmes. Si l'heure d'embauché des ouvriers (hommes) est souvent matinale, s'ils travaillent plus de nuit ou le dimanche, en revanche les ouvrières sont dans une plus large proportion assujetties à l'intérieur de l'usine à des contraintes de cadence ou de discipline qui contribuent d'autant à la pénibilité du travail quotidien.

L'enquête sur les conditions de travail des salariés, réalisée par le ministère du Travail et de la Participation en collaboration avec l'INSEE, réserve une large place à l'étude de la population ouvrière (encadré p. 26), à laquelle on va s'attacher ici sous l'éclairage particulier de l'examen des différences entre ouvriers et ouvrières en matière de conditions de travail.

En octobre 1978, on dénombrait en France 7 400 000 ouvriers, dont 5 700 000 hommes et 1700 000

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femmes. Ces deux populations ne présentent pas du tout la même structure par qualification (tableau 1). On remarque d'abord que la proportion de contremaîtres est beaucoup plus forte chez les hommes (8,5 %) que chez les femmes (1,5 %). Il est plus remarquable encore de noter que près de 80 % de ces populations est constitué, pour les hommes d'OQ et d'OS, pour les femmes d'OS et de manœuvres. On ne peut que constater une moindre qualification d'ensemble pour les ouvrières.

Mais ce ne sont pas ces différences de structure qui expliquent les écarts que l'on va observer en matière de conditions de travail. On verra en effet qu'ils sont souvent aussi nets (et parfois plus nets) à qualification égale que dans la comparaison d'ensemble entre ouvriers et ouvrières.

Des types de travaux très différents

Une enquête sur les conditions de travail aborde nécessairement les divers aspects du travail de manière très formelle, quels que soient les efforts que l'on peut faire pour que le questionnaire corresponde bien à une réalité quotidienne. L'inconvénient le plus évident est l'obligation d'interroger le salarié sur chaque aspect séparément, alors que le discours spontané de la personne enquêtée aurait plutôt tendance à relier l'ensemble, sous la forme d'une description globale du poste de travail, ou de la tâche effectuée.

* Anne-Françoise Molinié et Serge Volkoff font partie du service des Études et de la statistique du ministère du Travail et de la Participation.

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