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Retour d'actifs émigrés en Trégor morlaisien rural

[article]

Année 2001 1-2 pp. 181-194
Fait partie d'un numéro thématique : Repopulation et mobilités rurales

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Page 181

Jeanine COHEN

CNRS - UP1, U.M.R. « LADYSS » 191, rue Saint-Jacques 75005 Paris cohenj@univ-parisl.fr

Retour d'actifs émigrés en Trégor morlaisien rural

Introduction

En France, lier essentiellement le développement actuel de l'espace rural au phénomène de périurbanisation, c'est avant tout se rendre à l'évidence : si, au final, la tranche de communes sur laquelle se portent les créations nettes d'emplois des entreprises est celle des communes rurales, la décomposition interne de ce bilan fait apparaître un succès particulier des communes rurales périurbaines, tandis que les autres communes rurales sont encore nombreuses à décliner ou à stagner (Cohen, 1995). La carte de la variation annuelle moyenne de la densité de population en 1990-1999 (Insee- IGN, 2000) montre que, si une grande partie de l'espace rural se densifie, cela concerne essentiellement les communes rurales péri- urbaines. Pourtant, il faut se garder d'établir un lien de cause à effet à sens unique entre le développement urbain, la périurbanisation et le développement de cette partie de l'espace rural la plus proche de l'espace urbain. En effet, il existe également certains modes de développement rural dans lesquels, même si elle finit par se produire, la périurbanisation de fait apparaît au contraire comme consécutive, et non antérieure, à un phénomène de nouvelle croissance rurale. Ce phénomène, amorcé de plus longue date, ressortit plutôt à l'histoire culturelle liée à

l'identité territoriale des populations. Dans ces modes de développement, une attraction spécifiquement rurale s'est manifestée et perdure.

Nous allons analyser l'un de ces cas, dans lequel les migrations de retour de retraités, puis d'actifs, apparaissent comme un facteur décisif de ce développement récent, tout relatif d'ailleurs, et qui reste fragile. Dans une première partie, nous rappellerons que, au sein d'une petite région toujours reconnue comme rurale et agricole, le Petit Trégor finistérien, il existe de longue date quelques gros bourgs ruraux (quatre) ayant satellisé une population communale de plus de 2000 habitants. Après avoir fait le point sur leur évolution récente, nous évoquerons le rôle historique joué dans l'arrêt de leur déclin et leur nouvelle croissance par les retours au moment de la retraite d'actifs précédemment immigrés. Pour mieux rendre compte de cet historique, nous intégrerons l'agglomération voisine de Morlaix à notre examen.

Dans la seconde partie, l'examen de celle des quatre communes qui connaît une croissance plus particulière nous permettra, grâce à une connaissance de longue durée du terrain, étayée par des enquêtes régionales de 1989 et 1993 (Balley et al, 1990 ; Cohen,

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