Couverture fascicule

Augustin d'Hippone De l'immortalitate animae (Texte, traduction et commentaire)

[note critique]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 513

AUGUSTIN D'HIPPONE DE L'IMMORTALITATE ANIMAE (Texte, traduction et commentaire)

par Michèle Pépin

Thèse de doctorat de 3e cycle

préparée sous la direction de M. Pierre Hadot

soutenue le 16 février 1984, à l'Université de Paris IV

Le De Immortalitate animae est un écrit de jeunesse d'Augustin. Il le rédigea à Milan au début de l'année 387 après son retour de Cassicia- cum. Il pensait compléter les deux premiers livres des Soliloques par un troisième consacré au problème de la vie de l'âme et de son immortalité. L'aporie d'une certaine mort de l'âme sur laquelle s'achevait le deuxième livre remettait en question son immortalité. Ce petit opuscule trouve donc sa place naturelle parmi les Dialogues rédigés en 386 pendant le séjour à Cassiciacum et désignés sous le nom de Dialogues de Cassiciacum.

Ces Dialogues, par le contenu des thèmes abordés, portent la marque des années précédant leur rédaction. Elles jouèrent un rôle déterminant en ce qui concerne la formation intellectuelle et spirituelle d'Augustin et le préparèrent à ce qu'il appellera son « entrée en Philosophie ». Ils sont le témoignage de la dette intellectuelle qu'il contracta à Milan où il arriva en 384 pour y exercer la fonction de rhéteur. C'est, à cette époque, un homme déçu et incertain, en voie de rupture avec le manichéisme. Les sermons d'Ambroise l'induisent à découvrir l'existence d'un monde immatériel, mais ne lui donnent pas les moyens nécessaires pour sortir de son état d'incertitude. C'est la lecture des « livres des Platoniciens », commencée au début de l'été 386, qui lui permet de s'émanciper de certains modes de pensée propres aux manichéens. Ces livres, particulièrement ceux de Plotin et de Porphyre, l'initièrent à des idées professées à l'époque par un groupe d'intellectuels chrétiens milanais pour qui le néoplatonisme représentait la seule philosophie authentique. Elle offre à Augustin des buts et une méthode lui permettant de choisir une voie nouvelle de recherche de la vérité et de comprendre la

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw